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L’avocat de l’organisatrice du «Convoi de la liberté», Tamara Lich, affirme que la femme albertaine a été arrêtée.
Tamara Lich, l’une des principales organisatrices du «convoi de la liberté», a été arrêtée en Alberta en vertu d’un mandat pancanadien pour violation de ses conditions judiciaires, a annoncé la police d’Ottawa.
La police a précisé mardi qu’elle sera renvoyée à Ottawa pour comparaître devant le tribunal.
Eric Granger, l’un des avocats de Tamara Lich, a confirmé l’arrestation dans un courriel, lundi soir, et a ajouté qu’ils attendaient de plus amples détails, mais l’arrestation semblait être liée aux conditions de libération sous caution de sa cliente.
Il n’a pas pu confirmer le lieu de l’arrestation, mais un autre avocat qui a également représenté Tamara Lich, Keith Wilson, a déclaré sur Twitter que l’arrestation avait eu lieu lundi à Medicine Hat, en Alberta, où elle vit.
La police de Medicine Hat n’a pas immédiatement répondu à une demande pour commenter l’arrestation.
Un juge avait initialement refusé la mise en liberté sous caution de Tamara Lich après son arrestation lors de la manifestation qui a paralysé le centre-ville d’Ottawa pendant plus de trois semaines en février, mais elle a été libérée en mars après une révision de la décision du tribunal.
Tamara Lich ainsi que Chris Barber, un autre organisateur de la manifestation, sont conjointement accusés de méfait, d’entrave à la police, d’avoir conseillé à d’autres personnes de commettre des méfaits et d’intimidation.
Elle a été libérée avec une longue liste de conditions, dont l’interdiction d’utiliser tous les médias sociaux et l’ordre de ne pas « soutenir quoi que ce soit lié au convoi de la liberté ».
«Nous ne sommes pas au courant de quoi que ce soit qui aurait pu provoquer cela et nous sommes surpris par ce développement étant donné la récente audience de révision de la caution en Ontario, où le bilan positif de Mme Lich pour le respect de ses conditions était l’une des raisons pour lesquelles certaines de ses conditions ont été assouplies à ce moment-là», a écrit M. Granger dans un courriel à La Presse canadienne.
En mai, un juge de l’Ontario avait décidé que Tamara Lich pouvait rester en liberté sous caution jusqu’à son procès, après qu’un procureur de la Couronne a soutenu qu’elle avait violé l’une des conditions de sa libération sous caution en acceptant de recevoir un prix pour son leadership lors de la manifestation d’Ottawa, et qu’elle devait être renvoyée derrière les barreaux en attendant sa comparution devant le tribunal.
Le juge de la Cour supérieure de l’Ontario, Kevin Phillips, a déclaré qu’il avait rendu sa décision parce que Tamara Lich avait respecté ses conditions de mise en liberté sous caution, que son garant la surveillait bien et qu’elle avait déjà eu un «avant-goût de la prison», ce qui, selon lui, réduisait son risque de récidive.
Le juge Phillips a modifié ses conditions de libération pour lui permettre de visiter Ottawa, mais pas le centre-ville. Il a toutefois maintenu l’interdiction d’accès de Tamara Lich aux médias sociaux, affirmant que l’interdiction d’un tel accès restait justifiée.