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La police d'Ottawa n'était pas prête à faire face au «convoi de la liberté», qui a paralysé le centre-ville pendant plusieurs semaines l'hiver dernier.
La police d'Ottawa n'était pas prête à faire face au «convoi de la liberté», qui a paralysé le centre-ville pendant plusieurs semaines l'hiver dernier.
C'est du moins l'avis de l'ex-chef de police, Peter Sloly, qui est revenu sur la manifestation pour la première fois jeudi devant un comité de la Chambre des communes.
«Les événements liés au "convoi de la liberté" représentent un changement de paradigme dans la façon dont les manifestations sont organisées, financées, exécutées et traitées au Canada, a-t-il déclaré dans son discours d'ouverture. Il s'agissait d'une crise de sécurité nationale sans précédent à laquelle nos institutions n'étaient pas entièrement préparées. [...] Nous n'avons pas eu l'occasion d'avoir une réponse parfaite à la tempête parfaite qui a frappé cette ville et d'autres juridictions à travers le pays. »
Crédit photo: CTV News
L'ancien chef, qui a démissionné en plein coeur de la manifestation, soutient par ailleurs n'avoir jamais réclamé le recours à la Loi sur les mesures d'urgence.
« Je n'ai pas fait cette demande. Je ne connais personne au sein du Service de police d'Ottawa qui l'ait fait », a déclaré M. Sloly.
L'ancien numéro du Service de police d'Ottawa s'est par ailleurs dit en faveur de la fermeture de la rue Wellington à toute circulation automobile.
- Avec des informations de CTV