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La Police provinciale de l’Ontario exhortait jeudi les automobilistes à faire preuve de patience, alors que s’approchait de Toronto l’important convoi de camionneurs qui se dirigent vers Ottawa pour protester contre la vaccination obligatoire des routiers qui traversent la frontière.
Voyez le reportage de notre journaliste Sabrina Rivet sur les plus récents développements du «convoi de la liberté»
Selon la Police provinciale de l’Ontario, le convoi, qui s’est ébranlé dimanche en Colombie-Britannique, devrait traverser le sud-est de la province jusqu’à samedi, où les organisateurs tiendront un « rassemblement pour la liberté » sur la Colline du Parlement.
Le porte-parole de la Police provinciale, le sergent Kerry Schmidt, rappelle jeudi que des véhicules gros et petits arriveront de toute la province. Il demande aux automobilistes de se préparer à des retards sur les autoroutes très achalandées de la région de Toronto, y compris l’autoroute 401, l’autoroute 400 et la « Queen Elizabeth Way ».
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La police d’Ottawa déclarait mercredi qu’elle prévoyait jusqu’à 2000 manifestants en fin de semaine dans la capitale. La police indiquait que les organisateurs de la manifestation avaient été coopératifs, mais les autorités craignent que des groupes extrémistes qui se sont joints au convoi ne sèment la violence.
Les camionneurs étaient exemptés de la vaccination obligatoire pour le transport transfrontalier, mais Ottawa a mis fin à cette exemption le 15 janvier. Les camionneurs canadiens doivent donc maintenant être entièrement vaccinés s’ils veulent éviter une quarantaine de 14 jours lorsqu’ils rentrent au Canada depuis les États-Unis.
L’Alliance canadienne du camionnage, qui a dénoncé la manifestation, estime qu’environ 15 % des camionneurs, soit jusqu’à 16 000 routiers, ne sont pas pleinement vaccinés contre la COVID-19.