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Positif à la COVID? Gardez votre test rapide au cas où la maladie vous force à rater plusieurs jours de travail. Cette preuve pourrait vous aider à faire une réclamation d’assurance.
Alors que le variant Omicron continue de faire augmenter le nombre d'hospitalisations au Québec et au Canada, les critères d'éligibilité aux tests PCR ont changé et les tests rapides se font de plus en plus rares...
COVID-19:
Que vous testiez positif à la COVID-19 par le biais d'un test PCR ou non, plusieurs experts affirment qu’il est préférable de conserver une preuve de votre diagnostic, au cas où la maladie vous force à rater plusieurs jours de travail. Cette preuve pourrait donc vous aider à faire une réclamation d’assurance.
L’avocate spécialisée en relations de travail Lisa Cabel a expliqué qu'il est normalement à l’employeur ou à l’assureur de déterminer les critères pour être admissible à une réclamation et prouver que vous avez bien raté des jours de travail contre votre gré.
«Avec le fait que les tests des jours de travail PCR sont de moins en moins accessibles et ne sont plus disponibles dans certaines provinces, je crois que, plus un employé fournit des preuves à son employeur, cela devrait suffire à démontrer qu’il a bel et bien contracté le virus», a expliqué Mme Cabel lors d’un entretien téléphonique avec le CTVNews.ca, jeudi.
Cabel a ajouté que les exigences des employeurs peuvent être différentes en fonction des provinces et des territoires.
Les travailleurs peuvent également fournir des preuves montrant la date où ils ont été avertis qu’ils avaient possiblement été en contact avec une personne positive, le moment où ils ont pris un test rapide, le moment où ils ont testé positif, la date du début de leur période d’isolation et la date où ils ont commencé à ressentir des symptômes.
Cependant, le manque de tests rapides dans les pharmacies pourrait compliquer cette démarche. Cabel ajoute que les «employés pourraient se retrouver incapables d’amasser des preuves suffisantes tout en ayant des symptômes, sans confirmer qu’ils sont positifs à la COVID-19».
Cabel avait auparavant mentionné que plusieurs employeurs ne demandaient pas aux travailleurs de prouver qu'ils avaient la COVID-19, les croyant sur parole et leur demandant de suivre les directives de la santé publique. Mais dans certains cas, il peut y avoir une demande de divulgation des résultats des tests.
L’avocate a toutefois spécifié que «généralement, la loi empêche un employeur de demander la preuve d'un diagnostic».
Plusieurs entreprises exigent toutefois un billet du médecin afin d’autoriser leur employé à prendre un congé maladie, a ajouté Cabel. Une preuve écrite peut s'avérer importante pour les réclamations d'assurance maladie et d'invalidité à l'avenir.
Le CTVNews.ca a contacté plusieurs grands fournisseurs d'assurance-maladie et d'assurance-vie au Canada pour leur demander quelles sont les politiques concernant les preuves de diagnostic.
Un responsable de Canada Life a répondu que l’entreprise, lorsqu’elle évalue une demande d’assurance invalidité, prend en considération «les informations fournies par l’individu, d’un professionnel de la santé et de son employeur.» «Nous demandons les résultats des tests de dépistage, si c’est possible», a-t-il expliqué.