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Des syndicats qui représentent des employés dans la santé et l'éducation demandent la mise en place d'un programme national de francisation pour ces travailleurs, jugeant que le français devrait être plus présent dans ces réseaux.
Des syndicats qui représentent des employés dans la santé et l'éducation demandent la mise en place d'un programme national de francisation pour ces travailleurs, jugeant que le français devrait être plus présent dans ces réseaux.
Des propositions en ce sens seront soumises aux 1200 délégués qui participeront au 33e congrès de la FTQ, qui se déroulera la semaine prochaine à Montréal.
Ce sont des syndicats affiliés à la FTQ, qui représentent ces travailleurs, qui demandent eux-mêmes à la centrale de travailler de concert avec le gouvernement à la mise en place d'un tel programme de francisation. Cela permettrait à ces travailleurs d'apprendre à mieux maîtriser le français pour communiquer avec les citoyens et leurs collègues, tout en étant rémunérés.
En entrevue, le président de la FTQ, Daniel Boyer, a attribué ce phénomène du manque de connaissances en français, même dans les réseaux publics, à la rareté de main-d'oeuvre et au fait que les gestionnaires ont dû embaucher rapidement durant la pandémie.
«Dans les Résidences privées pour aînés et dans tout le réseau, dans les CHSLD publics, il y a plusieurs personnes, des travailleuses notamment, qui proviennent de l'immigration. Et bien oui, il y en a qui ne maîtrisent pas suffisamment le français. Il faut leur permettre à eux de maîtriser suffisamment le français et de mettre en place les outils pour leur permettre de le maîtriser», a-t-il plaidé.
Le phénomène touche aussi les entreprises privées, rappelle M. Boyer. Il souligne que les programmes de francisation en milieu de travail ont fait leurs preuves.