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Il en a profité pour dresser un sombre portrait des États-Unis sous une présidence d'Harris.
Confirmant qu'il accepterait de participer à trois débats télévisés avec la vice-présidente Kamala Harris en septembre, l'ancien président et candidat républicain Donald Trump a présenté un sombre portrait des États-Unis si la démocrate était portée au pouvoir.
Harris a aussi accepté le débat.
Trump a soutenu que si Harris remportait la course à la Maison-Blanche, il entrevoyait une crise économique semblable à celle de 1929 et une guerre mondiale.
L'ancien président a également martelé que ni l'invasion de l'Ukraine par la Russie, ni l'attaque du Hamas en Israël le 7 octobre ne se seraient produites s'il avait été au pouvoir.
Lors d'une conférence de presse se tenant à son complexe de Mar-a-Lago jeudi, Trump a aussi affirmé qu'il menait présentement la course à la présidentielle américaine selon plusieurs récents sondages.
Il faisait ainsi sa première apparition publique depuis que la vice-présidente Kamala Harris est devenue la candidate démocrate à l'élection présidentielle et a choisi le gouverneur du Minnesota, Tim Walz, comme colistier.
Il avait déjà annoncé un débat présidentiel en début de semaine, après s'être retiré d'un débat organisé par ABC News le 10 septembre. M. Trump avait affirmé qu'il préférerait que Fox News tienne le débat, mais mercredi, il s'est montré disposé à reconsidérer ABC.
«Je dénoncerai Kamala lors du débat de la même manière que j'ai dénoncé Joe (Biden) le véreux, Hillary et tous les autres lors des débats», a-t-il écrit sur Truth Social, faisant référence aux démocrates Joe Biden et Hillary Clinton. «Seulement, je pense que Kamala sera plus facile.»
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Le colistier de M. Trump, le sénateur de l'Ohio JD Vance, a critiqué Mme Harris pour ne pas avoir tenu de conférence de presse ou s'être prêtée à des interviews depuis que M. Biden s'est retiré de sa campagne de réélection à la présidence et qu'elle a lancé sa campagne pour la Maison-Blanche. Mme Harris répond parfois à des questions posées à la volée lorsqu'elle monte à bord de son avion ou qu'elle en descend pour se rendre à des arrêts de campagne.
M. Trump a déformé la réalité concernant l'attaque du 6 janvier 2021 contre le Capitole et les électorats de plusieurs États du Sud en répétant le mensonge selon lequel la victoire de M. Biden en 2020 était due à une fraude.
Il a insisté sur le fait qu'il y avait eu «un transfert de pouvoir pacifique» après l'élection de 2020. Certes, M. Biden a été assermenté à la date prévue. Mais Washington était verrouillée ce jour-là, les rues étant patrouillées par du personnel militaire et la police nationale, deux semaines après que les partisans de Trump eurent attaqué le Capitole alors que le Congrès se réunissait pour certifier la victoire de M. Biden.
M. Trump, quant à lui, a déclaré : «On ne gagne pas l'Alabama et la Caroline du Sud par des records et on ne perd pas la Géorgie. Cela n'arrive pas». Sauf que l'Alabama et la Caroline du Sud sont très majoritairement républicains et que la Géorgie tend à devenir un champ de bataille bipartisan depuis des années.
L'Alabama et la Caroline du Sud comptent environ 5 millions d'habitants et leur électorat est fortement républicain. La Géorgie, stimulée par des décennies de croissance dans la région métropolitaine d'Atlanta, compte aujourd'hui environ 11 millions d'habitants - et 5 millions d'électeurs présidentiels.
À titre de comparaison, l'ancien président Barack Obama a perdu la Géorgie d'environ 5 points de pourcentage en 2008, sans avoir dépensé de ressources importantes dans l'État. La même année, il a perdu l'Alabama de plus de 22 points et la Caroline du Sud de 9 points.
Avec de l'information de The Associated Press.