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Conduite dangereuse causant la mort: une policière du SPVQ reçoit une peine de 12 mois de prison
Isabelle Morin a déjà porté ce verdict en appel.
La policière Isabelle Morin, du Service de police de la Ville de Québec (SPVQ), a écopé lundi d'une peine de 12 mois de prison ferme pour avoir causé la mort d'un motocycliste sur l'autoroute Laurentienne en septembre 2015.
Au terme d'un second procès, elle a été trouvée coupable de conduite dangereuse causant la mort de Jessy Drolet, 38 ans de Drummondville.
Voyez le récapitulatif de Laurence Royer au bulletin Noovo Info Québec dans la vidéo liée au texte.
L'agente a réalisé une manoeuvre de demi-tour dans une zone de travaux lorsque la collision avec le motocycliste est survenue. Elle ne répondait pas à un appel d'urgence.
Pour le juge Frank D'amour, Isabelle Morin s'est servie de son statut de policière et du véhicule de patrouille qu'elle conduisait pour pallier l'impatience et une contrariété purement personnelle.
Le magistrat a ajouté à la peine une interdiction de conduire un véhicule pendant une période de 24 mois. La mère de la victime se dit «satisfaite» de cette décision.
«C'est ce que j'attendais: avoir la justice pour Jessy», a lâché Marlène Drolet. «C'est une policière qui est supposée de montrer l'exemple. [...] Ça ne ramènera pas mon garçon, mais il faut que les policiers d'aujourd'hui assument.»
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La défense avait réclamé une peine avec sursis ou à purger dans la collectivité. La couronne quant à elle avait demandé une sentence de 15 à 18 mois de prison ferme.
Après le prononcé de la sentence, Morin a été menottée et conduite au Centre de détention de Québec, mais a retrouvé sa liberté dans l'attente de la décision de la Cour d'appel du Québec. Si jamais le verdict est maintenu, Isabelle Morin aura 72 heures pour se livrer aux autorités carcérales.
Comme le deuxième verdict de culpabilité a déjà été porté en appel, elle fera sans doute une demande de remise en liberté d'ici à ce que sa cause soit entendue.
«Si [Isabelle Morin] veut aller en appel, elle a le droit», a réagi la mère de la victime, Marlène Drolet. «Je vais suivre [l'affaire] et vais être encore là. »
Morin, 52 ans, avait été acquittée lors d’un premier procès, mais la Cour d’appel avait ordonné un autre procès.
Avec les informations de Laurence Royer pour Noovo Info
