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«La vitesse est encore l’une des principales causes de collisions sur la route au Québec», insiste la SQ
Une nouvelle édition de l'opération nationale concertée VITESSE aura lieu dès vendredi, jusqu'au 6 juin, un peu partout au Québec, afin de sensibiliser et conscientiser les conducteurs aux risques liés à la vitesse, et ce, pour l'ensemble des usagers du réseau routier.
Cette opération spéciale est menée par les services de police du Québec en collaboration avec les contrôleurs routiers de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ).
Voyez le reportage dans Marc-André Mailloux dans la vidéo plus haut.
Ainsi, les policiers et les contrôleurs routiers interviendront de façon intensive auprès des conducteurs qui contreviennent au Code de la sécurité routière, et plus particulièrement à l’égard des comportements reliés à la vitesse.
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«Le respect des limites de vitesse est primordial pour assurer la sécurité de tous les usagers de la route. Cela est d’autant plus important alors que le beau temps et les usagers vulnérables, dont les piétons, les cyclistes et les motocyclistes, sont de retour sur le réseau routier. Il en va de même pour la reprise des chantiers de construction qui entraîne une présence accrue de travailleurs et de signaleurs aux abords de ceux-ci», explique la Sûreté du Québec dans un communiqué.
La SQ ajoute que selon certaines études, «une diminution de la vitesse moyenne de circulation de 5 km/h permettrait de réduire annuellement de 15 % le nombre de collisions».
«L’empressement d’un conducteur de véhicule à atteindre sa destination peut amener celui-ci à commettre une ou des actions imprudentes comme effectuer des dépassements par la droite ou successifs en zigzag», précise le service de police. «Si chaque conducteur réduisait sa vitesse moyenne, on diminuerait considérablement le nombre de blessures et de décès sur les routes du Québec.»
Parmi les autres comportements «néfastes» sur la route, il y a l'incivilité et la violence, entre autres.
D'ailleurs, les contrôleurs routiers, souvent la cible de conducteurs enragés, souhaitent être équipés d’une arme de service pour pouvoir se protéger. Depuis plusieurs années ils réclament cette demande à Québec. Ils sont d’ailleurs allés devant le tribunal administratif du travail pour cette demande.