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Le refuge de Pierrefonds peut accueillir 50 hommes et femmes. Lorsqu'il est plein, ce qui arrive presque tous les soirs, les clients sont conduits dans d'autres refuges de Montréal afin qu'ils n'aient pas à dormir à l'extérieur.
Dans la soixantaine, Mike McGillis était sans-abri et désespéré, et il a même envisagé d'enfreindre la loi pour aller en prison plutôt que de vivre dans la rue.
«Je ne pouvais pas rester dehors, je serais mort», a raconté M. McGillis à CTV News.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
Mais, les choses se sont améliorées lorsque le seul refuge pour sans-abri de l'ouest de l'île l'a accueilli : «Ils m'ont fourni un foyer, un abri et de la nourriture.»
Tania Charron est la directrice générale du refuge Ricochet. Elle explique que l'histoire de M. McGillis est l'une parmi plusieurs autres.
«Des personnes qui ont perdu leur partenaire de vie, des jeunes femmes qui ne savent pas où aller parce qu'elles ont vécu des relations toxiques», a-t-elle énuméré.
Le refuge de Pierrefonds peut accueillir 50 hommes et femmes. Lorsqu'il est plein, ce qui arrive presque tous les soirs, les clients sont conduits dans d'autres refuges de Montréal afin qu'ils n'aient pas à dormir à l'extérieur.
Benoît Langevin, d'Ensemble Montréal, a été l'un des premiers à tirer la sonnette d'alarme sur l'existence du sans-abrisme dans l'ouest de l'île.
«Dans l'Ouest-de-l'Île, nous sommes un seul refuge. Il n'y a rien entre ici et Saint-Henri et il n'y a rien entre ici et Villeray», a-t-il expliqué.
Selon lui, la nécessité d'un tel filet de sécurité est plus importante que jamais à mesure que la crise du logement s'aggrave.
Mais, obtenir le financement d'un service comme celui de Ricochet est compliqué, explique Mme. Charron. «La ville dit "allez demander à la province, allez demander au Québec", tandis que la province dit "nous attendons le Canada"», explique-t-elle.
M. Langevin, conseiller municipal de Pierrefonds-Roxboro, estime que quelque chose doit être fait.
«Cela pourrait être votre frère, votre sœur, quelqu'un de très proche de vous et de votre famille», a-t-il déclaré. «Nous devons faire plus, nous devons simplement faire plus. C'est ce que je dis depuis six ans à la mairie».
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Le refuge compte beaucoup sur les collectes de fonds pour faire face aux coûts. Sa soirée annuelle de casino et de poker a lieu en mars.