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Les élus de la Chambre des communes ont unanimement adopté lundi deux motions demandant à l'Organisation des Nations unies de retirer l'Iran de sa Commission de la condition de la femme.
Les élus de la Chambre des communes ont unanimement adopté lundi deux motions demandant à l'Organisation des Nations unies (ONU) de retirer l'Iran de sa Commission de la condition de la femme.
Cette requête figure dans un texte adopté et proposé par la porte-parole du Bloc québécois en matière de condition féminine, Andréanne Larouche.
Tout juste avant, la cheffe adjointe des conservateurs, Melissa Lantsman, parvenait à faire adopter unanimement une motion similaire demandant à ce que la Chambre «déclare son soutien» à pareille expulsion de l'Iran.
Ces appels s'ajoutent à celui lancé par la ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly. Cette dernière a exprimé son appui à ce que l'Iran perde son siège à cette commission en apposant sa signature à une lettre ouverte publiée dimanche dans le «New York Times».
La missive a aussi été signée par la vice-première ministre Chrystia Freeland et l'ex-première ministre canadienne Kim Campbell, entre autres.
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Plus tôt cette année, l'Iran a entrepris un mandat de quatre ans au sein de la commission composée de 45 membres.
Selon les signataires, l'Iran aurait dû être disqualifié d'office à cause de son oppression systémique contre les femmes et de sa répression violente contre les défenseurs des droits de la personne.
L'attaché de presse de la ministre Joly, Adrien Blanchard, a affirmé lundi que, «suite à cette lettre», le gouvernement canadien est «activement en conversation avec [ses] alliés et partenaires à l'ONU».
«Les femmes iraniennes luttent présentement pour un avenir meilleur et nous avons une obligation morale de les soutenir», a-t-il déclaré par écrit.
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