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Gorge irritée qui empêche de dormir, nez congestionné qui empêche de respirer, fatigue qui empêche de fonctionner…
Même si la science semble démontrer que le variant Omicron cause une maladie moins grave chez ceux qu’il infecte, les symptômes qui y sont associés n’en sont pas pour autant moins déplaisants.
Gorge irritée qui empêche de dormir, nez congestionné qui empêche de respirer, fatigue qui empêche de fonctionner… les quelques journées dont le système immunitaire aura besoin pour se débarrasser du virus pourront sembler interminables.
S’il importe d’abord et avant tout de respecter les conseils des professionnel(le)s de la santé, voici quand même quelques trucs glanés auprès de sources fiables pour améliorer un peu votre sort en attendant que le temps fasse son œuvre.
Boire de l’eau ou des jus de fruits toute la journée pour humidifier la gorge et assurer une bonne hydratation.
Des boissons chaudes comme le thé ou un bouillon réchaufferont les voies respiratoires et pourront aider à déloger le mucus qui s’y est accumulé.
Une cuillerée à thé de miel dans un thé chaud ou de l’eau chaude pourra soulager une gorge irritée. Le miel est à éviter pour les enfants de moins d’un an.
Respirer de la vapeur chaude (par exemple, sous la douche ou avec un humidificateur) pourra calmer la gorge et dégager les voies respiratoires.
Une collation glacée, des pastilles contre la toux, des glaçons et des bonbons pourront soulager la gorge.
Un gargarisme avec de l’eau salée peut apaiser une gorge enflammée. On recommande { c. thé de sel dans 250 ml d’eau tiède.
Le sirop contre la toux peut être utile, mais il faut s’assurer d’utiliser la bonne sorte selon que la toux est sèche ou creuse. En cas de doute, on consulte un(e) professionnel(le) de la santé.
La fièvre fait partie des mécanismes de défense de l’organisme face au virus. Elle ne doit donc pas être nécessairement soulagée. Mais si elle est trop élevée, ou si l’inconfort est trop grand, il est possible de le faire.
L’acétaminophène (Tylenol) est le premier choix de plusieurs professionnel(le)s de la santé pour combattre la fièvre. On doit toutefois respecter scrupuleusement la posologie indiquée sur l’emballage. Attention à la prise simultanée de différents produits contenant de l’acétaminophène.
L’ibuprofène (Motrin, Advil) peut aussi faire chuter la fièvre, mais une certaine confusion règne face au coronavirus. Des études observationnelles ont constaté que les patients qui prenaient un anti-inflammatoire non stéroïdien augmentaient leur risque de maladie grave, surtout de pneumonie. L’Organisation mondiale de la santé à tout d’abord recommandé l’acétaminophène, avant de se raviser et de dire que les deux produits sont appropriés. L’Université Harvard conclut que l’ibuprofène ne doit pas être spécifiquement évitée, surtout si c’est la seule option disponible pour soulager les symptômes.
Une hydratation adéquate est de première importance, puisque la fièvre est souvent accompagnée de transpiration. L’eau et les jus de fruits sont conseillés. L’alcool et les boissons gazéifiées, riches en sucre ou à forte teneur de caféine, sont à éviter. On recommande de boire 1,5 litre de liquide par jour.
La déshydratation est responsable de l’hospitalisation de plusieurs patients frappés par la COVID-19. Les signes de déshydratation incluent une diminution de la production d’urine; une urine foncée ou obscure; une bouche sèche; ou des étourdissements quand on passe de la position assise ou accroupie à la position debout.
Le repos permet au corps de combattre efficacement l’envahisseur. Attention aux douches chaudes en cas de fièvre.
Ralentir le rythme de nos activités peut aider à retrouver une respiration un peu plus normale.
Inspirer lentement par le nez et expirer par la bouche comme si on soufflait une bougie.
La méditation et la relaxation peuvent calmer le corps et régulariser la respiration.
S’assoir dans une chaise, le dos bien droit, peut faciliter la respiration.
Si on vous a déjà prescrit un inhalateur (une « pompe »), le moment est peut-être venu de le sortir du tiroir. On ne doit jamais utiliser l’inhalateur de quelqu’un d’autre.
Un air plus frais peut faciliter la respiration, par exemple en baissant le chauffage dans la pièce. On déconseille l’utilisation d’un ventilateur pour éviter de disperser le virus.
Plusieurs médicaments en vente libre peuvent être appropriés, surtout si les selles sont très liquides et qu’on compte huit ou dix épisodes par jour.