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Son adversaire Mya Walmsley a réagi ce matin disant que ce genre d’action met les athlètes à risque d’être exclus ou de recevoir des attaques personnelles basées sur des ouï-dires.
La boxeuse trans Mya Walmsley aurait voulu que son adversaire «se tourne vers elle avant de se rendre dans les médias». Son adversaire saguenéenne Katia Bissonnette, qui devait participer au championnat provincial des gants dorés, a refusé d’aller se battre contre sa rivale qui a changé de sexe.
Bissonette a appris l’historique de son adversaire, par hasard, environ une heure avant son combat amateur de samedi dernier à Victoriaville.
«J'étais choquée, surprise, déçue. Je ne comprenais pas pourquoi c'était annulé. J'avais tout mon équipement, je sautais à la corde, j'étais prête. J'ai entendu au micro que mon adversaire s'était retirée», a confié l'athlète en entrevue à Noovo Info. «J'ai d'abord pensé qu'il lui était arrivé quelque chose et si elle allait bien. Elle était très présente sur les réseaux sociaux, après vérification, j'ai vu qu'elle avait abandonné. J'étais scandalisée.»
Mya Walmsley a réagi en disant que ce genre d’action met les athlètes à risque d’être exclus ou de recevoir des attaques personnelles basées sur des ouï-dire.
«Mon adversaire a pris la décision de se retirer du tournoi sur la seule base d’un message texte reçu d’un entraîneur», a commenté Walmsley. «Plutôt que de se tourner vers moi, mon entraîneur ou la Fédération québécoise de boxe olympique pour avoir plus d’informations, elle a décidé de se tourner directement vers les médias pour me outer.»
Walsmley ajoute que la meilleure façon de s’assurer d’une compétition juste n’est pas de resserrer les régulations en y ajoutant des tests arbitraires et invasifs, mais plutôt de faire confiance aux entraîneurs et aux athlètes.