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«C'est hilarant, bizarre et un peu dérangé».
Vanita Lindsay a reçu 8816,20 dollars pour un emploi qu'elle n'a jamais occupé.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
Il y a environ un an, cette mère au foyer de Shawnigan Lake, en Colombie-Britannique, a décidé de postuler pour un emploi au sein du gouvernement fédéral qui lui permettrait de travailler à domicile.
Elle a été ajoutée à un bassin d'embauche et on lui a demandé de passer quelques tests en ligne. En juillet, elle a obtenu un entretien et s'est vu proposer un poste dans un centre d'appel du Régime de pensions du Canada.
Après avoir passé 20 ans hors du marché du travail et avoir vécu avec une maladie chronique, Mme Lindsay a commencé à avoir des doutes quelques jours avant de commencer son nouvel emploi.
«J'ai envoyé un courriel le lendemain matin et j'ai dit: "Je suis désolée, ça n'a rien à voir avec vous ou quoi que ce soit d'autre, mais je ne peux tout simplement pas faire ce travail". Je me suis dit que c'était fini», raconte Mme Lindsay.
Le 14 août, elle consulte ses comptes bancaires en ligne.
«Je me suis dit: "Oh mon Dieu, ils m'ont payée"», explique Vanita Lindsay.
Elle a immédiatement envoyé un courriel à son «superviseur», mais n'a pas reçu de réponse. Deux semaines plus tard, elle a de nouveau été payée.
Depuis, elle a envoyé de nombreux courriels et a passé plusieurs coups de téléphone, pour finalement se faire dire que le problème avait été réglé ou qu'il était en cours d'examen. Malgré ces messages contradictoires, l'argent continue de rentrer.
La famille a essayé de rembourser l'argent, sans succès.
«Avec la carrière de mon mari, je n'ai pas besoin de cet argent. Il devrait aller à quelqu'un qui a du mal à nourrir ses enfants», a mentionné Vanita Lindsay.
Elle craint que la famille ne passe à une tranche d'imposition plus élevée et que le revenu supplémentaire n'affecte son assurance-médicaments et sa prestation fiscale pour enfants.
«C'est hilarant, bizarre et un peu dérangé», ajoute-t-elle.
CTV News a contacté le gouvernement fédéral pour obtenir des commentaires, mais n'a pas reçu de réponse avant l'heure.
En attendant, Vanita Lindsay veut simplement que les chèques de paie cessent.
«Je veux qu'on y mette fin parce que c'est tout simplement ridicule», a déclaré Mme Lindsay.