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La Ville a annoncé qu'une formation sera spécifiquement offerte aux élus dans les prochaines semaines à cet égard.
Le directeur général de la Ville de Québec convoque les représentants des quatre partis politiques à la suite des révélations concernant le climat toxique qui règnerait à l'hôtel de ville de Québec.
Luc Monty va rencontrer les chefs de cabinet de Québec d'abord, Québec Forte et Fière, Équipe Priorité Québec et de Transition Québec pour discuter des moyens pour rétablir un climat serein.
La Ville a annoncé qu'une formation sera spécifiquement offerte aux élus dans les prochaines semaines à cet égard.
Toutefois, le maire Bruno Marchad refuse de dire si le climat est toxique ou non à l'hôtel de ville. Il a seulement admis que des comportements sont à améliorer et que les personnes impliquées doivent régler leurs différends entre elles.
«Depuis deux ans, on travaille et c'est le travail de tous les partis à faire en sorte que les gens puissent travailler dans un esprit sain et dans un milieu en sécurité. C'est un travail qui est quotidien. C'est un travail qu'on ne peut pas dire qui est accompli, c'est toujours à refaire. On a cette sensibilité et ce souhait-là. On va continuer de travailler comme ça», a-t-il dit aux médias.
La réaction du maire n'a pas plus à la principale concerné Alicia Despins, qui affirme que M. Marchand ne prenne pas au sérieux ses inquiétudes.
«Je n'en reviens pas honnêtement. Je dois vous avouer que j'avais un filon d'espoir que le maire se présente et dise: "Je prends la situation au sérieux. C'est inacceptable. Je vais faire un rappel à l'ordre et poser les gestes nécessaires." Ce n’est pas du tout ce qu'on a entendu. Des grandes phrases vides», a-t-elle lâché en point de presse.
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Mercredi, la conseillère de Québec d'Abord, Alicia Despins, a dénoncé un climat de violence et d'intimidation à l'hôtel de ville. Le cabinet du maire Marchand affirmait voir pris acte de la plainte déposée par la conseillère de Québec d’abord Alicia Despins auprès de la Commission municipale du Québec. Le chef de cabinet du maire, Clément Laberge qui est visé par cette plainte, devra également collaborer pendant l'enquête.
D'ailleurs, le deuxième parti d'opposition municipale Équipe Priorité Québec est à son tour sorti publiquement pour dénoncer une altercation physique, qui a eu lieu avec un élu du parti du maire lors d'un conseil municipal.
«Cela a été cautionné par l'administration Marchand. Il n'y a pas eu d'excuses, il n'y a rien eu. C'était de l'intimidation. Peu importe la situation, ce n’est pas comme ça qu'on doit régler des problèmes. On a des chefs de cabinet, on peut se rencontrer et se parler», a déploré le conseiller Stevens Mélançon.