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Clavel (18-2, 3 K.-O.) a battu l'Espagnole Fara El Bousairi (8-4, 3 K.-O.) par décision majoritaire.
La victoire de Kim Clavel est venue mettre un point d'exclamation sur une superbe soirée du Groupe Yvon Michel au Cabaret du Casino de Montréal, jeudi.
Clavel (18-2, 3 K.-O.) a battu l'Espagnole Fara El Bousairi (8-4, 3 K.-O.) par décision majoritaire au terme d'un combat endiablé, qui a très souvent soulevé la foule du Cabaret du Casino de Montréal, rempli à pleine capacité pour l'occasion.
Il s'agissait du cinquième combat de la soirée, tous aussi bons les uns que les autres. Exactement le genre de soirée dont Groupe Yvon Michel avait besoin par les temps qui courent.
«Vous me connaissez, je suis honnête, je n'allais pas vous servir de la bull..., on avait eu une mauvaise soirée. Nous avions tous vu la même affaire», a indiqué Bernard Barré, vice-président, recrutement et développement chez GYM, au sujet du gala du 7 mars dernier, dont les deux derniers combats, ceux de Caroline Veyre et Mathieu Germain, étaient un peu venus sauver la mise.
«Cette fois, on a aussi tous vu la même affaire et nous sommes tous excités, car c'était une maudite belle soirée. Nos vedettes — Clavel, [Marie-Pier] Houle et [Derek] Pomerleau — ont tous bien performé.»
Il aurait ou ajouter les noms de Reid Twohey (1-0) et Theo Owusu (4-0, 2 K.-O.), qui ont lancé la soirée de brillante façon contre des adversaires de la République tchèque de grande qualité.
Pomerleau (8-0, 6 K.-O.) a ensuite servi un percutant crochet de la droite au corps de Carlos Rodriguez pour fermer les livres tôt au deuxième round. Ce K.-O. a été suivi du K.-O. technique d'Houle (10-1-1, 3 K.-O.), qui a forcé l'Argentine Marisa Joana Portillo à l'abandon après trois rounds.
Cette dernière souhaite maintenant se battre pour une ceinture le plus rapidement possible.
«Je veux une ceinture mineure, ou un championnat du monde. Je veux y retourner, a-t-elle affirmé. J'ai besoin d’une ceinture, mes pantalons sont trop grands!
«Il y a un déclic qui s'est fait dans ce camp-là, je me sentais prête, je sentais que j’avais les outils, a ajouté Houle plus sérieusement. Quand j’ai vu ce qui s’est passé entre Sandy Ryan et Terri Harper, que Ryan s’en est débarrassée comme une poupée de chiffon et que moi j’ai fait 10 rounds avec elle, je me suis dit que faisais partie de l’élite.»
«Sincèrement, Sébastien Gauthier [son entraîneur] fait un bon travail. Elle s’améliore constamment, a noté Barré. Elle n’est peut-être pas rendue à Katie Taylor [la championne des quatre associations], mais elle n’était peut-être pas rendue à Sandy Ryan et elle lui a donné un bon combat. Elle a un peu plus de 30 ans; sa carrière va prendre fin au moment donné. Ce sera à nous de juger quand le moment sera venu.»
Quant à Pomerleau, le «joueur autonome» n'a pas caché qu'il souhaitait s'entendre avec GYM, dont le président, Yvon Michel, a affirmé il y a quelques semaines qu'il était en reconstruction.
«À 110% que je veux signer. Il y a de bonnes nouvelles qui s’en viennent bientôt. Peut-être même dans les prochains jours, a assuré Pomerleau. Ça regarde bien avec Yvon.»
Barré n'a pas voulu se mouiller autant, mais il a admis l'intérêt du groupe envers le boxeur de Châteauguay.
«Effectivement il s’approche d’une entente. À date, il n’avait pas été défié, alors on ne s’énervait pas avec ses sept victoires. Le vrai test était [jeudi] soir. Le Mexicain était coriace. De le voir lui couper les jambes comme ça, c’était super.
«Stéphan Larouche [son entraîneur] n’a pas de temps à perdre, a poursuivi Barré. De voir qu’il prend du temps comme ça avec lui, c’est un bon signe. Il est gaucher, il a la puissance, il a une belle expérience amateure, il a déjà gagné une médaille pour le Canada aux Championnats continentaux. Tout ça fait réfléchir.»
GYM présentera son prochain événement le 16 mai, toujours au Casino. Mazlum Akdeniz (19-0, 8 K.-O.) assurera alors la finale, contre un adversaire à être dévoilé sous peu. Si Clavel, Houle et Pomerleau devaient tous faire partie de la carte, ce sera une soirée à noter à son agenda.