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Le bronze qui s'est transformé en or
Il y a dix ans, Christine Girard réalisait un exploit monstre.
Aux Jeux olympiques de Londres, en 2012, la Rouynorandienne raflait la médaille d'or en haltérophilie.
C'était l'or, mais pas tout de suite.
Christine avait pris le troisième rang. Ses commentaires de 2012 :
«Quand j'ai manqué mon dernier essai, je pensais avoir terminé quatrième, encore une fois. C'est seulement en débarquant de la plate forme que j'ai vu mon mari me montrer que je terminais troisième. C'est là que j'ai réalisé que j'avais réussi.»
Il a fallu attendre en 2016, puis en 2017, pour que les deux premières positions soient disqualifiées pour dopage.
Voici ce qu'elle avait alors dit :
«C'est une excellente nouvelle pour moi, je suis extrêmement fier, mais en même temps, je suis triste de tous les tests positifs et je suis inquiète pour le futur de mon sport.»
C'est à la fin de 2018, soit six ans après son exploit, que Christine Girard a mis la main sur sa médaille, en vrai.