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«Je ne me sentirais pas en confiance en privé autour de Bruno Marchand. Je me tourne vers le directeur général pour pouvoir nous aider», a déploré Mme Despins
À la suite de la présumée altercation entre les conseillers municipaux Steeve Verret et Stevens Mélançon, l’opposition municipale compte obtenir la vidéo de l’incident afin de contredire les propos du maire Bruno Marchand, qui a assuré qu’aucun «coup de torse» n’a été donné.
Le conseiller municipal de l’équipe du maire, Steeve Verret, a également nié qu’un tel événement s’est produit et a déposé une plainte pour diffamation contre M. Mélançon et Alicia Despins.
Malgré cette poursuite, la conseillère de Québec d’abord Alicia Despins a décidé de poursuivre les démarches en dénonçant le climat d’intimidation et la culture de représailles à l’hôtel de Québec.
Interrogée par Noovo Info, Mme Despins a affirmé que le maire Marchand «cherche n’importe quel moyen pour pouvoir sauver son bon chum M. Verret» et qu’il cherche à ce que l’altercation et ce présumé coup de torse «ne soient pas visibles sur les bandes».
«Je suis prête à dire que M. Marchand est prêt à aller aussi loin que ça», a-t-elle ajouté.
Mme Despins a par ailleurs confirmé que des gens ne se parlent plus à l’hôtel de ville de Québec et demande la nomination d’un médiateur en gestion de conflit afin de résoudre ce problème.
Alors que Bruno Marchand demande une rencontre à huis clos avec les conseillers municipaux, les oppositions craignent le comportement du maire de Québec.
«Je ne me sentirais pas en confiance en privé autour de Bruno Marchand. Je me tourne vers le directeur général pour pouvoir nous aider», a déploré Mme Despins, qui montre du doigt la fermeture du cabinet du maire afin de trouver des solutions.
Elle demande à ce que tous les élus, surtout le maire de Québec, suivent une formation obligatoire sur le respect, la civilité et sur la prévention de la violence et du harcèlement.
À voir dans la vidéo.
En entrevue sur les ondes de Noovo Info, le chef de l'opposition officielle à l'hôtel de ville, Claude Villeneuve, a appuyé les propos de Mme Despins.
Aux yeux de M. Villeneuve, Bruno Marchand n'est pas «un individu sécuritaire avec qui se retrouver en privé».
«Il ne sait pas c’est quoi l’intimidation et ne comprend ce qu’est du harcèlement», a-t-il lancé. «Un conseiller municipal va-t-il essayer de me sauter dessus? Ça va arrêter où?»
En après-midi, la mairie a répondu qu’elle n’avait pas entendu parler des demandes de Mme Despins.
Noovo Info a tenté d’observer la configuration des caméras de surveillance de l’hôtel de ville de Québec, mais sans succès.
Selon M. Villeneuve, Bruno Marchand a échoué «à régler cette crise et à montrer qu’on a un climat sain» à l'hôtel de ville et fait tout «pour contourner le problème».
Voyez l'entrevue complète juste ici: