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«Malgré ce premier revers devant la Cour supérieure, la SPCA de Montréal n'est pas prête à abandonner ce dossier.»
La Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux (SPCA) portera la décision de la Cour supérieure du Québec en appel, elle qui a autorisé à la Ville de Longueuil d’aller de l’avant dans l’abattage de cerfs de Virginie au parc Michel-Chartrand.
Selon l’organisme, la Cour supérieure a commis plusieurs erreurs dans son analyse et déposera une demande d’autorisation d’appel à la Cour d’appel du Québec afin de réviser cette décision.
«Malgré ce premier revers devant la Cour supérieure, la SPCA de Montréal n'est pas prête à abandonner ce dossier», a déclaré Sophie Gaillard, directrice générale par intérim de la SPCA de Montréal, par voie de communiqué.
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«Le dossier des chevreuils au parc Michel-Chartrand représente une problématique qui prend de plus en plus d'ampleur au Québec, et notre intervention vise à élargir le débat et à susciter une véritable réflexion sur la gestion responsable et éthique de la faune dans nos communautés», a ajouté Mme Gaillard.
Le juge Andres C. Garin de la Cour supérieure a conclu que les inconvénients que subirait Longueuil en cas de suspension de son opération d'abattage sont plus grands que ceux que subiraient les opposants si le projet va de l'avant.
Les opposants, menés par l'avocate Anne-France Goldwater, avaient demandé la sauvegarde des bêtes pour qu'elles soient relocalisées.
Les experts de la Ville ont jugé pour leur part que les bêtes ne peuvent pas être replacées dans la nature puisque leur domestication à Longueuil les a rendus trop vulnérables aux prédateurs.
En août, l'administration de la mairesse Catherine Fournier avait obtenu les permis nécessaires du ministère de l'Environnement pour ouvrir une chasse contrôlée cet automne.
-Avec les informations de La Presse canadienne