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«Ce n’est pas amusant d’être sur la touche et de ne pas pouvoir aider l’équipe à gagner», a dit l'Américain âgé de 28 ans, dimanche.
Le Canadien espère tirer avantage de sa profondeur à l'attaque cette saison, mais pour y parvenir, les joueurs du club montréalais devront bien évidemment d'abord rester en santé.
Le Tricolore a perdu les services de Kirby Dach dès la quatrième période du calendrier régulier l'automne dernier. Cela a forcé l'entraîneur-chef Martin St-Louis à déplacer Alex Newhook au centre. L'équipe comptait aussi à l'époque sur Sean Monahan.
Christian Dvorak, lui, était encore sur la touche, après avoir été opéré à un genou. Il a raté le premier mois de la saison. Dvorak a ensuite subi une déchirure à un grand pectoral, se retrouvant à l'écart durant trois mois, et revenant à temps pour disputer les cinq dernières rencontres au calendrier.
Et quand il a été de la formation, Dvorak a été limité à cinq buts et quatre aides en 30 parties.
«D’abord, je veux rester en santé, a dit l'Américain âgé de 28 ans, dimanche. Les deux dernières années ont été difficiles, avec des blessures majeures, j’ai été opéré et sur la touche pendant de longs moments. Ce n’est pas amusant d’être sur la touche et de ne pas pouvoir aider l’équipe à gagner.»
S'il y a une part de malchance derrière chaque blessure, Dvorak a noté avoir fait des choses supplémentaires cet été dans l'espoir d'éviter de visiter l'infirmerie trop souvent.
«J'ai fait des traitements supplémentaires, des étirements supplémentaires, des petites choses comme ça, au niveau de la nutrition, etc. J’espère que ça va augmenter mes chances de rester en santé», a-t-il dit.
Dvorak s'apprête à écouler la dernière année à un contrat qui a un impact annuel de 4,45 millions $ US sur la masse salariale. Interrogé à savoir si sa situation contractuelle était quelque chose qui trottait dans sa tête ces jours-ci, l'ancien choix de deuxième tour des Coyotes de l'Arizona a assuré ne pas s'en faire avec ça.
«Ç’a été difficile d’être blessé les deux dernières années, c’est dur mentalement. Je me concentre sur ce que je peux faire pour aider l’équipe à gagner», a-t-il rétorqué.
Toutefois, Dvorak a souligné qu'il était plus facile pour lui de commencer la saison avec le reste du groupe, comparativement à l'année dernière, quand il avait joué son premier match le 4 novembre.
«L’été dernier, j’ai passé mon temps en rééducation, a-t-il raconté. J’ai commencé à patiner en août, j’ai raté le camp et j’ai dû revenir durant la saison. Ce n’est pas facile! C’est pour ça que c’est excitant cette année, d’avoir profité d’un été complet. Je veux connaître un bon camp et on verra pour la suite.»
Les coéquipiers de Dvorak sont conscients de l'importance du rôle qu'il peut avoir comme centre sur le troisième ou le quatrième trio.
«Il est un joueur important dans le vestiaire et sur la patinoire, a insisté le défenseur Arber Xhekaj. Il ajoute de la profondeur à notre groupe. C'est bien de voir qu'il est en santé.»
Dvorak a été jumelé à Joshua Roy et Josh Anderson depuis le début du camp.
Anderson a été en santé la saison dernière, mais espère aussi connaître un nouveau départ, après une saison frustrante au niveau de sa production.
Dvorak a confiance de voir Anderson retrouver sa touche, alors qu'il semble à l'aise sur la patinoire depuis le début du camp.
«Il paraît bien. Il a marqué durant les matchs intraéquipes et à l’entraînement aujourd’hui, a souligné Dvorak. C’est toujours bon de marquer, même à l’entraînement. Ça aide pour la confiance. Il est un bon joueur et je suis certain qu’il va rebondir cette saison.»
Ces joueurs joueront probablement un rôle important si le Tricolore parvient à être «dans le mix» jusqu'en fin de saison.
Le Canadien lancera son calendrier préparatoire en accueillant les Flyers de Philadelphie au Centre Bell, lundi soir.