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«La pandémie a révélé au grand jour le grave problème de précarité de la grande majorité des emplois occupés par le personnel de soutien scolaire», affirme Éric Pronovost, président de la FPSS-CSQ.
Le président de la Fédération du personnel de soutien scolaire (FPSS-CSQ), Éric Pronovost, est en tournée aux quatre coins du Québec afin de connaître les priorités de ses membres en vue de la prochaine ronde de négociations.
«La pandémie a révélé au grand jour le grave problème de précarité de la grande majorité des emplois occupés par le personnel de soutien scolaire», affirme M. Pronovost.
Bien que la vaste consultation débute, Éric Pronovost affirme que la demande d’horaires plus continus et réguliers de travail figurera sans doute au cœur des revendications.
«Il faut savoir que le salaire moyen d'un employé de soutien n'est que de 30 000 $ par année et que 70 % de nos membres occupent un emploi précaire», précise le leader syndical.
Ce contexte de travail est en majeur parti responsable de la pénurie de personnel de soutien dans les établissements scolaires et du manque de relève selon M. Pronovost.
Par ailleurs, afin de faire passer un message clair au gouvernement du Québec, des membres du personnel de soutien scolaire manifesteront lundi à 13h30 devant le bureau de comté du député Mathieu Lévesque à Gatineau.
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Éric Pronovost précise que la manifestation vise à rappeler au gouvernement Legault «que le personnel de soutien scolaire a démontré, au cours de la pandémie, qu'il est essentiel et qu'il est temps qu'il obtienne des conditions de travail à sa mesure».
La Fédération du personnel de soutien scolaire (FPSS-CSQ) est le seul regroupement au Québec représentant exclusivement du personnel de soutien scolaire. Au total, elle compte plus de 33 500 membres.