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«Il ne se passe pas une seule minute sans que je pense à elle.»
Près de deux semaines après le décès d'Irina Draghicescu, 46 ans, des fleurs sont déposées sur les lieux où elle est décédée à Laval le mois dernier.
La police affirme que la femme a été poignardée à plusieurs reprises alors qu'elle se promenait dans un parc le 29 mai.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
«Il ne se passe pas une seule minute sans que je pense à elle», a avoué son fils, Robert Draghicescu. Il a décidé de parler de ce qui s'est passé. Il a vécu avec sa mère dans leur appartement de Laval pendant 22 ans.
«Je vis avec un sentiment de vide dans mon corps. Il y a quelque chose qui manque, et il y a aussi quelque chose qui manque là où je vis parce qu'il y avait quelqu'un qui était toujours avec moi et maintenant cette personne n'est plus là», a-t-il déclaré.
Il affirme que la police lui a dit qu'il s'agissait d'une attaque «aléatoire»
«Il était choquant de savoir qu'il s'agissait d'une attaque au hasard. C'est aussi simple que cela. Cela aurait pu être n'importe qui. Et comme ma mère n'avait pas d'ennemis, elle a été la victime du hasard», a-t-il déclaré.
La police de Laval a arrêté Konstantinos Tsagaroulis, âgé de 20 ans, qui est accusé de meurtre au premier degré. L'accusé comparaîtra à nouveau devant le tribunal le 20 juin.
Draghicescu n'est pas certain de vouloir assister aux futures procédures judiciaires. «Pour moi, il ne mérite pas d'être dans mon champ de vision. J'ai vu son visage sur des vidéos et des photos, mais le voir en vrai, ce serait différent», a-t-il dit.
Des proches ont créé un site GoFundMe afin de collecter des fonds pour couvrir le coût des funérailles d'Irina, qui laisse derrière elle deux enfants. «J'ai été la voix de beaucoup d'autres personnes. Comme je l'ai dit, tout le monde est choqué. Tout le monde. Beaucoup de gens n'ont plus le courage ou la force de parler devant une caméra, mais je serai leur voix», a lâché le fils.
«Et je serai aussi la voix de ma mère», a-t-il ajouté. «Elle ne peut pas mourir sans que personne ne parle pour elle. Et je serai celui qui parlera».