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Bombardier a annulé des commandes destinées à des clients russes, mais l'effet des sanctions occidentales contre la Russie est gérable pour le fabricant montréalais de jets d'affaires, a assuré son président et chef de la direction, Éric Martel.
Bombardier a annulé des commandes destinées à des clients russes, mais l'effet des sanctions occidentales contre la Russie est gérable pour le fabricant montréalais de jets d'affaires, a assuré son président et chef de la direction, Éric Martel.
La demande pour les jets d'affaires continue d'être «extrêmement forte», a assuré le grand patron de Bombardier lors d'une allocution prononcée devant le Conseil des relations internationales de Montréal (CORIM), mercredi.
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«On ne prévoit pas d'impacts sur nos opérations à court terme. Le marché va faire en sorte que les annulations que nous avons de nos clients (personnes ou entités russes) vont pouvoir être facilement remplacées ou compensées.»
Les sanctions ne touchent pas uniquement la vente d'appareils, mais aussi les services après-vente. «On ne peut même pas donner des conseils techniques à nos clients», a précisé le dirigeant lors d'un point de presse en marge de son allocution.
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Couper les ponts avec la Russie n'est pas si simple. M. Martel affirme qu'une «douzaine» d'avocats travaille à temps plein sur ce dossier pour s'assurer que Bombardier respecte les sanctions occidentales. «L'aspect le plus difficile est la vente de pièces de rechange. Nous devons nous assurer de savoir qui est l'utilisateur final.