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Kent Hughes a fait le point sur l'évolution de ses joueurs et de ses meilleurs espoirs.
Alors que le Canadien de Montréal se rapproche dangereusement de la moitié de sa saison —il disputera son 41e match vendredi—, le directeur général de l’équipe ne pouvait être en meilleure position pour dévoiler son bilan de mi-saison, mercredi.
Si sa formation est présentement sur une séquence irrésistible de huit victoires en dix matchs, M. Hughes a reconnu d’emblée que ses joueurs n’avaient pas connu un départ à la hauteur de ses attentes.
«On n'était pas content de notre départ. On ne jouait pas selon nos moyens. Plusieurs joueurs ne jouaient pas à leur plein potentiel», a affirmé le gestionnaire, ajoutant que la confiance de ses troupes s'était effritée à un certain moment. «Je dois donner le crédit aux joueurs et à l'entraîneur. Dans un marché comme Montréal, tout le monde en parle. Ça devient plus difficile de se concentrer, avec tout le bruit autour. Crédit à l'entraîneur pour avoir fait les ajustements», a-t-il lancé.
Malgré tout, le Canadien est exactement là où il l’avait promis à l’orée de la saison, à un point seulement de la position de la deuxième équipe repêchée et donc dans le fameux «mix». Sans gagner à profusion, l’équipe se montre combative chaque soir, menée par de jeunes leaders comme Nick Suzuki et Cole Caufield et par le défenseur recru Lane Hutson.
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L'apport du défenseur Alexandre Carrier, récemment acquis des Predators de Nashville en retour de Justin Barron et évoluant souvent dans l'ombre des jeunes vedettes de l'équipe, n'est également pas passé inaperçu aux yeux de Kent Hughes. Celui-ci a notamment vanté l'ascendant qu'il avait sur le défenseur Kaiden Guhle.
«On a vraiment remarqué [le jeu de Guhle] évoluer avec l'arrivée de Alex», a-t-il mentionné.
Si Juraj Slafkovsky a repris un peu de poil de la bête depuis qu'il est de retour sur le trio mené par Suzuki et Caufield, Kent Hughes est conscient du travail qu'il reste à faire pour son jeune joueur, qui amorcera la saison prochaine la première année de son contrat de huit ans.
«Je pense qu'il est capable de faire plus. Je pense qu'il le sait», a-t-il laissé tomber, ajoutant qu'il s'attendait à ce que sa progression ne soit pas tout à fait linéaire.
M. Hughes a toutefois répété qu'il avait «pleine confiance» envers le Slovaque.
Questionné sur ses intentions à l'approche de la date limite des transactions prévue le 7 mars prochain, Kent Hughes est demeuré évasif.
«On a encore 22 matchs [avant le 7 mars] [...] On veut voir où est-ce qu'on va dans les prochaines séquences et on va prendre des décisions en conséquence», a-t-il indiqué.
Concernant l'échéance à la fin de la saison du contrat de Jake Evans, qui connait la saison de sa carrière et qui pourrait représenter une monnaie d'échange intéressante, M. Hughes s'est contenté de dire qu'il ne commenterait pas publiquement les négociations avec son joueur.
En décembre dernier, Kent Hughes et son conseiller Vincent Lecavalier se sont rendus en Russie afin d'observer le super-espoir de l'organisation, Ivan Demidov. Le directeur général a avoué que l'objectif du voyage était de voir de ses propres yeux un joueur que peu de membres du Canadien avaient vu jouer jusqu'à présent.
Si le voyage a été critiqué en raison de ses implications politiques et du conflit entre la Russie et l'Ukraine, M. Hughes a justifié son déplacement en évoquant des raisons professionnelles. «Je peux vous dire que pendant qu'on était en Russie, il y avait plusieurs autres équipes de la Ligue nationale de hockey qui étaient là», a-t-il ajouté.
«C'était la chance de voir où est-ce que Demidov était rendu. On avait remarqué que son temps de glace avait descendu pour une séquence de 10 matchs en ligne. Je voulais voir où il était rendu dans son jeu», a-t-il expliqué.
Les admirateurs de Demidov devront toutefois prendre leur mal en patience: le jeune Russe ne pourra rejoindre les rangs de l'organisation d'ici la fin de la saison.