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Le Parti libéral du Québec avait pourtant présenté une offre à la députée indépendante Marie-Claude Nichols pour un retour dans le caucus libéral.
Le chef intérimaire du Parti libéral du Québec (PLQ), Marc Tanguay, a confirmé lundi qu’il ne scindera pas le poste de troisième vice-présidence de l’Assemblée nationale afin de permettre à la députée de Vaudreuil, Marie-Claude Nichols, de réintégrer le caucus libéral.
«Après consultation auprès des membres du caucus et de militants œuvrant dans les instances du parti, il appert qu’une telle option n’est pas viable et ne favoriserait pas la cohésion de l’équipe libérale», a déclaré M. Tanguay par voie de communiqué.
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Le chef par intérim du parti mentionne que le député de Viau, Frantz Benjamin, occupera le poste de troisième vice-présidence au cours des quatre prochaines années.
«Par conséquent, je réitère à Marie-Claude Nichols que la porte du caucus libéral demeure ouverte et que je suis prêt à discuter avec elle des responsabilités parlementaires et de porte-parole qui permettront son retour», a ajouté M. Tanguay.
Saga au PLQ: le chef par intérim Marc Tanguay déclare que la porte est (encore) toujours ouverte à Marie-Claude Nichols si elle veut revenir au caucus, mais le dossier de la 3e vice-présidence est clos, le poste revient à Frantz Benjamin #polqc #AssNat pic.twitter.com/ADxsAA1v6v
— Simon Bourassa (@Simon_Bourassa) November 15, 2022
Le tout survient alors que le PLQ se serait entendu avec la députée de Vaudreuil et aurait annoncé la tenue d'une conférence de presse, mardi.
Selon La Presse canadienne, Frantz Benjamin n’aurait pas accepté de perdre en partie son poste de 3e vice-président de l'Assemblée nationale et aurait menacé de quitter à son tour le caucus libéral. Le poste lui avait été offert par l'ancienne cheffe Dominique Anglade et confirmé par Marc Tanguay lors des derniers jours.
Rappelons qu'au moment de la formation du cabinet fantôme, fin octobre, Mme Nichols avait exprimé le souhait d'obtenir le poste à la vice-présidence de l'Assemblée nationale réservé à l'Opposition officielle. Or, M. Benjamin était lui aussi sur les rangs et Mme Anglade avait tranché en sa faveur.
Voyant cela, Mme Nichols avait refusé toute autre proposition de fonction à occuper et elle avait été aussitôt expulsée du caucus libéral.
«Il est grand temps que le caucus libéral se consacre désormais à la tâche de préparer l’imminente rentrée parlementaire et de défendre les intérêts de toutes les Québécoises et Québécois», a pour sa part conclu Marc Tanguay.
Les libéraux tiennent un caucus présessionnel mardi, mercredi et jeudi, au Salon rouge du parlement.
Avec les informations de Noovo Info et de la Presse canadienne