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Le président américain Joe Biden a visité la frontière américano-mexicaine dimanche lors de son premier voyage dans la région après deux ans au pouvoir.
Le président américain Joe Biden a visité la frontière américano-mexicaine dimanche lors de son premier voyage dans la région après deux ans au pouvoir, alors que les républicains tentent de lui faire porter le blâme pour le nombre record de migrants qui arrivent au pays.
Signe de profondes tensions sur l'immigration, le gouverneur du Texas, le républicain Greg Abbott, a remis à M. Biden une lettre à son arrivée dans l'État lui disant que le «chaos» à la frontière était le «résultat direct» de l'échec du président à faire respecter les lois fédérales.
Interrogé sur ce qu'il a appris en voyant la situation de ses propres yeux et en parlant avec les agents qui y travaillent, M. Biden a déclaré: «Ils ont besoin de beaucoup de ressources. Nous allons les leur procurer».
Des responsables de l'administration Biden ont tenté de contrer les critiques républicaines en disant que le Congrès devrait travailler avec eux pour augmenter le financement pour la sécurité des frontières et réviser la politique d'immigration.
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L'annonce de M. Biden et sa visite visent en partie à atténuer l'impact de potentielles enquêtes sur l'immigration, promises par les républicains de la Chambre des représentants. Mais toute solution durable nécessitera une action de la part d'un Congrès fortement divisé, où de multiples efforts pour adopter des changements d'envergure ont échoué ces dernières années.
Le nombre de migrants traversant la frontière américano-mexicaine a considérablement augmenté au cours des deux premières années de mandat de M. Biden. Il y a eu plus de 2,38 millions d'entrées au cours de l'année qui s'est terminée le 30 septembre. C'est la première fois que ce nombre a dépassé les 2 millions. Le gouvernement démocrate a eu du mal à réprimer les arrivées, réticent
à prendre des mesures plus radicales qui ressembleraient à celles de l'administration de l'ancien président Donald Trump.
Les changements de politique annoncés la semaine dernière sont la plus importante décision de M. Biden à ce jour pour freiner les passages frontaliers illégaux et repousseront des dizaines de milliers de migrants arrivant à la frontière. Pendant ce temps, 30 000 migrants par mois en provenance de Cuba, du Nicaragua, d'Haïti et du Venezuela auront la possibilité de venir légalement aux États-Unis tant qu'ils voyagent en avion, obtiennent un parrain et passent une vérification de leurs antécédents.
Les États-Unis refuseront également les migrants qui n'ont pas tout d'abord demandé l'asile dans un pays qu'ils ont traversé en route vers les États-Unis.
Les changements ont été bien accueillis par certains, en particulier les dirigeants des villes où les migrants se sont massés. Mais M. Biden a été fustigé par des groupes de défense des immigrés, qui l'ont accusé de prendre des mesures calquées sur celles du républicain Donald Trump. Des responsables de l'administration ont contesté cette qualification.