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Son travail a été reconnu ici: il a été fait membre de l’Ordre du Canada en 2008.
Bernard Pivot, célèbre écrivain français, est mort à 89 ans lundi des suites d’un cancer, selon ce qu’ont rapporté plusieurs médias français, dont l’Agence France-Presse, en citant sa famille.
M. Pivot, qui fut aussi journaliste et animateur de télévision, a été rendu célèbre pour son émission emblématique Apostrophes, diffusée de 1975 à 1990. L’émission a été un tremplin pour de nombreux écrivains émergents et une plateforme pour discuter des grands enjeux de la littérature contemporaine.
M. Pivot était connu pour son style d’entrevue vif et perspicace, propulsé par sa passion pour les livres et les auteurs. Il a contribué de manière significative à la promotion de la littérature et de la culture française.
L’homme originaire de Lyon a débuté sa carrière dans le journalisme en travaillant pour des magazines littéraires avant de rejoindre la télévision.
En plus de son travail télévisuel, Pivot est également un écrivain prolifique, ayant publié plusieurs livres, dont des romans, des essais, et des mémoires. Il est également membre de l'Académie Goncourt, l'une des institutions les plus prestigieuses de la littérature française. Il l’a présidée de 2014 à 2010.
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On connaît aussi la dictée de M. Pivot, dans ses Championnats d’orthographe qu’il a créés en 1985 et qui sont devenus les Dicos d’or en 1993 jusqu’en 2005. C’était un événement annuel en France où les finalistes étaient invités à écrire une dictée préparée par Bernard Pivot lui-même. Les épreuves des championnats étaient réputées pour leur complexité et leur niveau de difficulté élevé, mettant à l'épreuve les compétences orthographiques et grammaticales des participants.
Tout au long de sa carrière, Bernard Pivot a été un ardent défenseur de la langue française et un promoteur de la lecture. Son travail a été reconnu ici: il a été fait membre de l’Ordre du Canada en 2008.
Une déclaration de M. Pivot publiée en 2016 sur X – réseau social connu comme Twitter à l'époque – a refait surface après sa mort en 2024. La déclaration humoristique fait sourire. «L'habitude des radios de m'appeler à la mort d'un écrivain est si grande que, le jour où je mourrai, elles m'appelleront», écrivait-il cette année-là.
L'habitude des radios de m'appeler à la mort d'un écrivain est si grande que, le jour où je mourrai, elles m'appelleront.
— bernard pivot (@bernardpivot1) January 22, 2016