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Le tribunal a accepté jeudi cette suggestion commune des deux parties, qui se sont entendues.
Un homme dans la vingtaine qui est accusé d’avoir causé la mort d’un bébé de six mois a été libéré sous plusieurs conditions, en attendant son procès, à Trois-Rivières.
Il devra notamment suivre une thérapie pendant six mois à la Maison Carignan. Après quatre mois — au même moment où débutera son procès—, l'accusé pourra sortir les fins de semaine chez sa mère seulement s'il a complété sa thérapie avec succès. En cas d'échec, il demeurera détenu pour le reste des procédures.
Parmi les autres conditions à sa remise en liberté, il lui est interdit de contacter la famille de la victime et d'éventuels témoins. Il lui est également interdit de consommer de l'alcool et d'autres substances illicites.
Voyez le compte-rendu de Félix-Antoine Audet dans la vidéo.
Le tribunal a accepté jeudi cette suggestion commune des deux parties, qui se sont entendues.
Toutefois, même si la couronne a présenté cette suggestion commune, c’était loin d’être son désir premier, qui était plutôt de voir l’accusé retourné en liberté.
«Contenu notamment de l’absence d’antécédent judiciaire pour l’accusé, la remise en liberté est la règle. J’ai décidé d’entreprendre des négociations avec la défense pour obtenir certaines garanties», explique le procureur à la couronne Me Benoit Larouche.
L’événement est survenu en juillet 2023 quand un bébé avait été transporté à l'hôpital de Trois-Rivières en raison de son état de santé. Il a rapidement été transféré à un hôpital de la région de Montréal parce que ses blessures étaient trop importantes. Le bambin est toutefois décédé le 25 juillet 2023. Les premiers signes laissaient croire à un cas de syndrome du bébé secoué.
Le dossier reviendra devant les tribunaux le 2 décembre prochain.