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Les logements locatifs sont demeurés le principal produit construit dans la région de Montréal, où ils représentaient 61 % de toutes les mises en chantier.
L’année 2022 s’est terminée par un léger recul des mises en chantier au Canada, sauf pour les marchés de Montréal, Toronto et Vancouver, selon les plus récentes données de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL).
Le nombre total de mises en chantier urbaines a fini l’année 2022 à 240 590 unités (-1 %) au Canada, soit une baisse des mises en chantier de 1%. La SCHL précise dans un communiqué que ce résultat est semblable aux niveaux observés en 2021, soit 244 141 unités.
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Le niveau des mises en chantier dans la région de Montréal en 2022 était semblable à celui d’avant la pandémie, soit 24 000, selon les données de la SCHL.
Il s’agit d’une baisse de 25 % par rapport à 2021 selon l’organisme national responsable de l’habitation au Canada qui précise du coup «que le niveau de mises en chantier en 2021 avait atteint un sommet inégalé en 30 ans»
La diminution des mises en chantier d’habitations a été observée dans tous les types de marchés (propriétaires-occupants, logements locatifs, copropriétés).
Les logements locatifs sont demeurés le principal produit construit dans la région de Montréal, où ils représentaient 61 % de toutes les mises en chantier.
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Les mises en chantier d’habitations dans la région métropolitaine de recensement de Toronto se sont chiffrées à 45 109 en 2022. Il s'agit d'une hausse 7,6 % par rapport à 2021, selon la SCHL.
«Ce niveau est le plus élevé depuis 2012 (48 105) et se classe au quatrième rang des sommets historiques», précise-t-on.
Selon la SCHL, la croissance des mises en chantier d’habitations est «entièrement attribuable au segment des immeubles collectifs, qui comprend les jumelés, les maisons en rangée et les appartements.»
Les données de la SCHL indiquent qu’il y a eu 38 780 mises en chantier de logements collectifs en 2022, le plus grand nombre jamais enregistré. «La majorité de ces logements étaient des appartements, dont la plupart étaient des copropriétés.»
Dans l’ensemble, les mises en chantier d’habitations dans la région de Vancouver sont demeurées inchangées par rapport à 2021 (26 103 unités) et se sont maintenues à 25 983 unités de logement.
«Le secteur de la construction continue de fonctionner presque à plein régime et à un rythme élevé, comme au cours des 5 années précédentes. La construction d’appartements locatifs a bondi en raison de la forte demande», précise la SCHL.
L’organisme ajoute que les mises en chantier d’appartements en copropriété ont diminué, «car les promoteurs ont adopté une approche plus prudente à l’égard de ce marché.» La SCHL stipule que la hausse des taux d’intérêt hypothécaires limite la capacité financière des acheteurs, «ce qui a pour effet de déplacer une partie de la demande des logements pour propriétaires-occupants vers les logements locatifs.»
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La Société canadienne d’hypothèques et de logement souligne que les nouvelles mises en chantier augmentent l’offre dont le marché a grandement besoin, mais que la demande de logements au pays continuera de croître.
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«Nous devons trouver des façons novatrices d’accroître l’offre de logements et de poursuivre la construction à un rythme plus rapide au cours des prochaines années afin d’améliorer l’abordabilité », a déclaré Bob Dugan, économiste en chef de la SCHL.