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«C'est ce qu'on appelle l'autoroute de la mort».
Une femme est décédée dans un accident de voiture le 27 avril sur l'autoroute 50, un tronçon de route considéré comme mortel par de nombreux habitants locaux.
La famille de Sophie Chenier est la dernière en date à avoir demandé au gouvernement d'agir et d'améliorer la sécurité sur la route entre Gatineau et Mirabel.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
«C'est ce qu'on appelle l'autoroute de la mort», a déclaré le frère de la victime Martin Chenier, citoyen de Lachute.
Il a dit que sa sœur était une personne joyeuse qui apportait toujours du bonheur à la famille.
«Elle aimait apporter de la joie à la famille», a-t-il dit.
Environ 60% de l'autoroute n'a qu'une seule voie dans chaque direction. Après des années de demandes de la part des habitants et des politiciens pour que l'autoroute soit élargie, la province a lancé un projet de plusieurs millions de dollars pour ajouter deux voies supplémentaires sur 96 des 158 kilomètres de l'autoroute.
Cependant, cela ne sera pas terminé avant 2032.
Ce qui est le plus douloureux dans cette perte, a déclaré Martin, c'est qu'il estime qu'elle aurait pu être évitée.
L'autre conducteur, un homme de 35 ans, a été arrêté pour conduite en état d'ivresse et Martin dit qu'il est incrédule que cela se produise encore en 2024.
«Il y a tellement d'alternatives aujourd'hui, des taxis aux Ubers», a-t-il dit.
Bien qu'il déplore le rôle joué par le conducteur dans la mort de sa sœur, Martin a déclaré que c'est le manque d'action de la part du ministère des Transports qui le frustre le plus.
«Il n'y a rien en place pour prévenir les collisions, a-t-il dit. Pas de blocs de béton, pas de câbles pour empêcher les véhicules de franchir la ligne médiane.»
Depuis décembre seulement, quatre autres personnes ont perdu la vie sur le même tronçon d'autoroute.
Entre 2020 et 2022, le ministère des Transports a enregistré 14 décès.
Martin Chernier et sa famille ont un message clair pour la province: «Agissez avant qu'une autre personne ne meure.»