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Les avocats de la famille d’Alasie Tukkiapik - une Inuk décédée à Montréal l'an dernier - demandent que justice soit rendue.
Les avocats du projet Iskweu, qui fait partie du Foyer pour femmes autochtones de Montréal, affirment que Mme Tukkiapik a été retrouvée sans vie en septembre 2023 à Montréal, plusieurs mois après avoir été portée disparue.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
«Ils vont continuer à faire pression sur cette affaire», a déclaré Laura Aguiar, coordinatrice d'Iskweu.
Le projet Iskweu affirme que le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a mal géré l'affaire.
«La sœur d'Alasie et sa mère ont essayé de déposer des rapports auprès de la police, mais ceux-ci n'ont pas été acceptés. On leur a dit qu'Alasie n'était pas en danger imminent et qu'un rapport n'avait pas encore été ouvert», a lancé Mme Aguiar.
Le SPVM a déclaré dans un communiqué qu'il est «sensible aux informations rapportées par l'organisme» et qu’il fera des vérifications auprès des «unités concernées».
«Le SPVM et ses enquêteurs ont accompagné la famille tout au long de l'enquête et cet accompagnement se poursuivra durant le processus judiciaire», peut-on lire dans le communiqué.
Deux hommes, Francesco et Nicodemo Sansalone, font chacun face à deux chefs d'accusation, dont celui d’outrage à un cadavre.
L’enquête est toujours en cours.
«Pour notre part, nous continuerons à soutenir la famille par tous les moyens possibles dans sa quête de justice et de responsabilité pour ce qui est arrivé à Alasie», a ajouté Mme Aguiar.
L’audience prévue mercredi a été reportée au 4 avril, selon le groupe de défense.