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Afin de s'assurer de bien endiguer l'éclosion, «les mesures de prévention et de contrôle des infections (...) sont toujours appliquées», précise-t-on.
Malgré l'inquiétude suscitée par la découverte de deux premiers cas de personnes porteuses du dangereux champignon Candida Auris, à l'Hôpital Pierre-Boucher de Longueuil, il semble que l'éclosion soit sous contrôle.
Le Centre intégré de santé et de services sociaux de la Montérégie-Est (CISSSME) a confirmé à La Presse Canadienne qu'à la suite de nombreux tests de dépistage effectués auprès d'autres usagers de l'unité de soins concernée, aucun nouveau résultat positif n'a été signalé.
Le CISSSME a rapporté deux cas de patients porteurs du Candida Auris depuis le 8 septembre. Aucun de ces deux patients n'aurait toutefois développé d'infection. L'un des patients est décédé d'une cause qui ne serait pas liée au champignon.
Par courriel, la conseillère aux relations médias Caroline Doucet indique qu'un patient porteur du pathogène demeure en isolement.
Des tests de dépistage ont depuis été menés auprès des usagers hospitalisés sur l'unité en éclosion, ceux ayant transité sur cette unité, ainsi que ceux ayant été hospitalisés sur une autre unité où le patient porteur a séjourné.
Afin de s'assurer de bien endiguer l'éclosion, «les mesures de prévention et de contrôle des infections (...) sont toujours appliquées», précise-t-on.
Ces mesures doivent demeurer en vigueur jusqu'à la date identifiée comme signalant la fin de l'éclosion, soit le 13 octobre, si aucun nouveau cas n'est dépisté d'ici là.
Par ailleurs, une enquête épidémiologique de la santé publique est toujours en cours afin d'identifier la source de la transmission du Candida Auris.
Rappelons que ce Candida Auris est une levure connue pour sa résistance aux traitements antifongiques. Si une personne porteuse devient infectée, elle peut souffrir de sévères problèmes de santé pouvant même entraîner la mort.