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La multinationale McKinsey a retenu l'attention ces dernières semaines après que les médias ont souligné la croissance rapide du travail confié à ce cabinet d'experts-conseils par le gouvernement libéral de Justin Trudeau.
Un comité parlementaire chargé d'examiner les contrats attribués par Ottawa à la firme McKinsey va finalement se pencher sur les relations d'autres cabinets-conseils avec le gouvernement.
Le député néo-démocrate Gord Johns avait présenté une motion visant à élargir la portée de l'examen du Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires, et les membres du comité ont approuvé à l'unanimité sa suggestion lundi.
La multinationale McKinsey a retenu l'attention ces dernières semaines après que les médias ont souligné la croissance rapide du travail confié à ce cabinet d'experts-conseils par le gouvernement libéral de Justin Trudeau.
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Le Comité des opérations gouvernementales a maintenant décidé de convoquer les directions des firmes Deloitte, PricewaterhouseCoopers, Accenture, KPMG et Ernst & Young, pour qu'elles viennent témoigner de leurs relations importantes avec Ottawa.
Le recours en sous-traitance à de telles firmes d'experts-conseils a augmenté au sein du gouvernement ces dernières années – une tendance qui, selon certains chercheurs, érode la capacité de la fonction publique fédérale à effectuer son travail.
Amanda Clarke, professeure agrégée d'administration publique à l'Université Carleton, déclarait le mois dernier devant le même comité que son examen devrait se concentrer sur la dépendance de la fonction publique à l'égard des cabinets d'experts-conseils en général, pas seulement avec McKinsey.