Début du contenu principal.
Appel d’offres historique pour des chantiers d’énergies renouvelables au Québec
«On passe d’un surplus d’énergie à un déficit d’énergie qu’on prévoit au cours des prochaines années. C’est le genre de problème que j’aime beaucoup.»
Le premier ministre du Québec, François Legault, a annoncé aujourd’hui un appel d’offres pour plusieurs chantiers en matière d’énergie éolienne et d’autres types d’énergies renouvelables.
Cet appel d’offres qui est exécuté par Hydro-Québec est le plus important en son genre dans l’histoire du Québec selon le premier ministre, qui se trouvait dans la région de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine pour faire cette annonce.
L’appel se divise en deux catégories. Premièrement, un bloc d’énergie viserait la production de 1000 MW en énergie éolienne. Un second bloc de 1300 MW serait produit à partir de diverses sources d’énergies renouvelables, soit géothermiques, hydroélectriques ou solaires.
À lire également:
- Hydro-Québec bientôt copropriétaire de ses premiers parcs éoliens
- Hydro ne pourra pas garder les tarifs industriels «aussi bas»
Déficit d’énergie à l’horizon
Il y a environ quatre ans, le Québec enregistrait un surplus énergétique. «C’est là qu’on a lancé que le Québec pourrait devenir la batterie verte de l’Amérique du Nord», raconte M. Legault.
Avec ce surplus, le gouvernement avait la possibilité d’exporter l’énergie québécoise à l’extérieur de la province, ce qu’il a fait notamment à travers l’entente avec l'État de New York, d’une valeur de 20 milliards de dollars.
«Quand on regarde les prédictions, trois ans et demi plus tard, on passe d’un surplus d’énergie à un déficit d’énergie qu’on prévoit au cours des prochaines années. C’est le genre de problème que j’aime beaucoup», se réjouit le premier ministre.
M. Legault espère que certaines des infrastructures qui naitront de cet appel d’offres, particulièrement en énergie éolienne, puissent être opérationnelles d’ici 2027.
Retombées économiques?
Cette annonce pourrait se traduire par des retombées économiques pour les entreprises québécoises œuvrant dans les énergies renouvelables, notamment pour le chantier du 1000 MW d’énergie éolienne.
«Il va y avoir entre autres deux critères qui sont bien importants ; le contenu local et la participation communautaire», termine le premier ministre.
Rappelons que Québec avait fait l’annonce la semaine dernière que la province mettait fin à la recherche et à l’exploration des hydrocarbures.
«C’est un engagement ferme qu’au Québec on est là pour faire de l’énergie renouvelable, de l’énergie verte», a déclaré le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, Jonathan Julien.