Début du contenu principal.
Une solution à la pénurie de main-d'oeuvre pointe de plus en plus, soit l'intégration à l'emploi des personnes vivant avec un handicap.
Une solution à la pénurie de main-d'oeuvre pointe de plus en plus, soit l'intégration à l'emploi des personnes vivant avec un handicap.
Anie Parenteau en est un bel exemple étant la directrice de la Maison de la Culture de L'Avenir depuis six ans. La dame est quadriplégique depuis 35 ans en raison d'un accident de piscine qu'elle a subi à l'adolescence.
Elle travaille pour l'organisme après avoir mené une entreprise à domicile pendant plusieurs années.
Mme Parenteau est d'avis qu'il peut parfois être simple de faire des changements dans les bureaux afin d'adapter le tout aux personnes vivant avec un handicap.
«On a fait installer un ouvre-porte automatique, mais seulement depuis deux ans. (...) Je fais encore beaucoup de télétravail. (...) il y a évidemment des adaptations d'ordinateurs qui sont aussi possibles. (...) Maintenant, il y existe des programmes gouvernementaux assez généreux qui peuvent pallier au manque d'efficacité.»
À lire et à voir également : «Ce n'est pas facile»: les nombreux défis d'une infirmière malentendante
C'est d'ailleurs le Mois national de la sensibilisation à l'emploi des personnes handicapées. L'Office des personnes handicapées du Québec poursuit sa campagne «Entreprise inclusive» alors que des programmes d'aide sont disponibles.
«Les employeurs n'ont peut-être jamais connu quelqu'un de handicapé. Ils se privent de cette main-d'oeuvre là, mais ne devraient pas. Il y a vraiment des gens très compétents. En plus, c'est souvent des personnes qui ont une grande rigueur au travail», affirme Anie Parenteau.
Les employeurs auraient aussi tout intérêt à adapter leur processus d'embauche pour joindre plus efficacement des candidats vivant avec un handicap et les recruter. Selon les dernières données disponibles, on estime qu'il y a, au Québec, environ 100 000 personnes vivant avec un handicap inactives qui sont aptes au travail.