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Dans un message sur Facebook publié mercredi, M. Fortin évoque des raisons familiales. Il indique notamment qu’être chef ne lui permettrait pas d’être le type de père qu’il souhaite être pour ses filles.
Le député libéral André Fortin ne fera pas le saut dans la course à la chefferie du Parti libéral du Québec (PLQ).
Dans un message sur Facebook publié mercredi, M. Fortin évoque des raisons familiales. «Ce poste ne me permet simplement pas d'être le type de père que je souhaite être», écrit-il.
L'élu de l'Outaouais affirme vouloir être présent pour la relance de son parti. «Le Parti libéral du Québec est un grand parti qui peut représenter les intérêts et porter les ambitions des Québécois, mais pour y arriver, il doit présenter une offre politique claire et compter sur une organisation solide», indique-t-il.
«Je garde le plus beau travail, celui de représenter les gens de Pontiac. C'est d'abord et avant tout pour eux que je suis impliqué en politique», ajoute le député.
C'est la deuxième fois qu'André Fortin renonce à se lancer dans la chefferie du PLQ. Il avait été pressenti en 2019. À l'époque, il avait aussi évoqué des raisons familiales pour justifier son choix.
Les candidats ne se bousculent pas pour succéder à Dominique Anglade, qui a quitté son poste de chef en novembre dernier, quelques semaines après le résultat catastrophique de la dernière élection.
Le député libéral de Marguerite-Bourgeoys, Frédéric Beauchemin, est en réflexion.
Le chef par intérim du parti, Marc Tanguay, ainsi que le député de Nelligan, Monsef Derraji, n'ont pas fermé la porte à se lancer.
Le député libéral fédéral dans la circonscription de Louis-Hébert, Joël Lightbound, songe également à se présenter dans la course.
Officiellement, il n'y a aucun candidat sur la ligne de départ.
Les règles de la course à la chefferie devraient être connues cet automne.
La tâche s'annonce ardue pour le prochain chef du PLQ. La formation politique n'a fait élire que 21 députés lors du dernier scrutin, soit 10 de moins qu'en 2018. Son score est passé de 25% en 2018 à 14% en 2022.
Rapidement après la dernière élection, de vives tensions sont apparues au sein du PLQ.
La députée libérale de Vaudreuil, Marie-Claude Nichols, voulait le poste de troisième vice-présidente de l'Assemblée nationale, ce qui lui a été refusé par sa cheffe, Dominique Anglade. Mme Nichols n'avait alors pas voulu prendre d'autres responsabilités parlementaires, entraînant son expulsion du caucus.
La décision de Mme Anglade a été vertement critiquée par plusieurs, si bien qu'elle a finalement décidé de démissionner de son poste de chef. Elle a aussi abandonné son siège de députée de Saint-Henri--Sainte-Anne.
L'ancienne circonscription de Mme Anglade a même été ravie par le solidaire Guillaume Cliche-Rivard lors d'une partielle en mars dernier.
Les derniers sondages n'indiquent aucune remontée pour le PLQ et ses appuis chez les francophones sont anémiques.