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La ministre des Sports, Pascale St-Onge, a dit être «choquée et en colère» en lisant les allégations selon lesquelles plusieurs joueurs de l’équipe de hockey junior canadienne auraient collectivement agressé sexuellement une femme en juin 2018.
La ministre des Sports, Pascale St-Onge, a dit être «choquée et en colère» en lisant les allégations selon lesquelles plusieurs joueurs de l’équipe de hockey junior canadienne auraient collectivement agressé sexuellement une femme en juin 2018.
L'histoire de viol collectif s'est réglée hors cours, mais Mme St-Onge entend faire la lumière sur cette affaire.
«La chose que tous les Canadiens veulent savoir, et moi aussi, c'est “est-ce qu'il y a des fonds publics qui ont été utilisés pour camoufler cette histoire de viol collectif”», a expliqué la ministre lors d'un point de presse jeudi.
«L’autre chose que les Canadiens veulent savoir, c’est comment est-ce qu’une organisation sportive aussi importante au Canada a fait en sorte que les joueurs qui ont [été accusés] ne sont pas imputables de leurs actions et qu’il y en a plusieurs qui sont aujourd’hui dans la LNH», a ajouté Mme St-Onge.
La présumée victime, qui avait 20 ans au moment des faits reprochés, allègue avoir été agressée sexuellement par huit joueurs de la Ligue canadienne de hockey, dont des membres de l'équipe canadienne médaillée d'or au Mondial junior 2017-18. Cette dernière a poursuivi Hockey Canada pour 3,5 M$ au civil, en avril dernier.
Hockey Canada refuse de commenter le dossier après avoir signé l'entente avec la plaignante.
Le Bloc québécois réclame pour sa part une enquête indépendante pour aller au fond de l'histoire.
«On ne peut qu’être choqué et révolté de la situation. Je me questionne énormément sur les agissements ou les non-agissements de Hockey Canada. Je ne souhaite pas qu’on protège les réputations des joueurs de hockey parce qu’aujourd’hui ces gens-là sont rendus dans la ligue nationale. S’ils ont posé un geste criminel, ils doivent payer de leurs actes», a lancé Sébastien Lemire, porte-parole du Bloc québécois en matière de sports.
«Il ne faut pas oublier qu’il y a des fonds publics qui sont utilisés, transférés à Équipe Canada, donc oui on est tout à fait en droit de demander qu’une organisation qui est financée par les fonds publics puisse agir correctement et ne pas protéger un acte criminel. Conséquemment, il faut faire la lumière», a ajouté le député d’Abitibi-Témiscamingue.