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Justice

Agression au couteau au Shaker de Sherbrooke: Tommy Gordon évite la prison

Il écope d'une peine de 18 mois d'emprisonnement dans la collectivité et d'une période de probation de trois ans.

/ Noovo Info

Tommy Gordon, l'auteur d'une agression à l'arme blanche dans le stationnement du bar le Shaker survenu en août 2021, évite la prison. La juge Danielle Côté a remis sa décision jeudi au palais de justice de Sherbrooke.

Il écope d'une peine de 18 mois d'emprisonnement dans la collectivité et d'une période de probation de trois ans.

L'accusé devra suivre plusieurs conditions pendant trois ans, dont celles de rester dans la province du Québec, de ne pas consommer et de ne pas avoir en sa possession de l'alcool ainsi que des drogues incluant le cannabis. Il lui est interdit d'avoir des armes à feu et ne peut pas communiquer de façon directe ou indirecte avec les plaignants. Il sera notamment suivi par des agents de surveillance et de probation, avec lesquels il devra répondre aux appels téléphoniques et participer aux rencontres.

La juge Danielle Côté a souligné le «cheminement exceptionnel» du jeune homme de 20 ans depuis les événements de 2021. Elle a fait valoir que M. Gordon a exprimé des remords sincères, qu'il a repris sa vie en main, qu'il est sobre depuis son arrestation et qu'il a complété avec succès sa thérapie fermée de neuf mois.

Pour la juge, l'incarcération aurait nui au progrès de l'accusé.

«Je considère votre réhabilitation réussie, mais si vous vous y échappez, il y aura des conséquences.»
-L'honorable Danielle Côté, juge à la chambre criminelle et pénale de la Cour du Québec

Plusieurs facteurs atténuants ont contribué à la peine de l'individu, dont le fait qu'il a repris sa vie en main, qu'il continue son cheminement thérapeutique, qu'il occupe un emploi, qu'il ait repris contact avec des membres de sa famille. La juge Côté soutient qu'«il n'est plus la même personne que celle qui a commis le crime en 2021».

M. Gordon avait plaidé coupable aux accusations de voies de fait armées, voies de fait graves, voies de fait causant des lésions, de menaces et d’avoir eu en sa possession une arme prohibée. Ces gestes ont été posés sur quatre victimes différentes lors de la bagarre devant le resto-bar il y a presque deux ans jour pour jour.