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Le directeur de la police a communiqué avec la Sûreté du Québec selon le mair Jean Lamarche
La police de Trois-Rivières juge que de nouveaux éléments méritent d'être analysés dans « l'affaire Louis-Georges Dupont ». Ce policier trifluvien est mort en service en novembre 1969.
M. Dupont a été retrouvé sans vie dans son véhicule de fonction, dans un secteur boisé, quelques jours après avoir été porté disparu. Les enquêteurs de l'époque ont rapidement conclu à un suicide. De son côté, la famille du policier croit plutôt qu'il a été assassiné en raison de son travail contre la corruption, la prostitution et la mafia à Trois-Rivières. Les circonstances de son décès ont déjà mené à des commissions d'enquête.
Lors du conseil municipal de mardi soir, le maire de Trois-Rivières, Jean Lamarche, s'est adressé à l'un des fils du défunt qui était présent.
«Les membres du conseil, tous, on s'entendait pour dire qu'on l'appuyait. On veut vraiment voir où ça peut nous amener cette démarche-là avec la Sûreté du Québec », a-t-il ajouté.
Jean Lamarche a également accepté de rencontrer la famille pour écouter ses demandes quant à une éventuelle reconnaissance de son travail.
Meurtre ou suicide?
Les fils de M. Dupont luttent depuis des années pour démontrer que leur père a été assassiné. Plusieurs incohérences ont été soulevées au fil des ans, dont la trajectoire des balles, le fait qu'il n'avait pas avec lui ses lunettes alors qu'il était très myope et l'absence de cigarettes dans la voiture alors qu'il était un très grand fumeur.
La famille demande à tout le moins à ce qu'on reconnaisse qu'il est mort en service, puisqu'il portait des éléments d'uniforme dans son véhicule de service. Elle souhaite qu'un honneur lui soit rendu pour souligner son travail contre le «red light» de Trois-Rivières dans les années 60.