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Accusé d'agression sexuelle, le député de Rimouski, Harold LeBel, est de retour à l'Assemblée nationale.
Il n'avait pas mis les pieds au parlement depuis la mi-décembre 2020, alors qu'on apprenait qu'il devait faire face à une accusation d'agression sexuelle, relativement à des événements survenus en 2017.
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Mercredi, il s'est levé en Chambre pour commenter le discours sur le budget déposé par le ministre des Finances la semaine précédente. Dans sa déclaration, il a pris la défense des aînés et réclamé la tenue d'un sommet destiné à mieux s'occuper d'eux.
Il avait été arrêté par la Sûreté du Québec le 15 décembre 2020, puis accusé d'agression sexuelle. Comme lui, la présumée victime œuvrait dans le milieu politique, mais son identité ne pouvait être dévoilée.
L'homme de 59 ans est toujours en attente de son procès, qui devrait avoir lieu cet automne. Il proclame son innocence et a choisi un procès devant juge et jury. Il sera de retour en cour le 4 avril pour connaître la date du début de son procès.
Élu sous la bannière péquiste en 2014 et réélu en 2018, M. LeBel a été chassé du caucus du Parti québécois par son chef Paul St-Pierre Plamondon dès que l'accusation a été rendue publique. Il siège depuis à titre de député indépendant, se concentrant surtout sur son travail dans sa circonscription.
Il a annoncé au début du mois de mars qu'il ne serait pas candidat aux prochaines élections, compte tenu que la campagne électorale risque fort d'avoir lieu en même temps que son procès.
« a me force également à prendre la décision de renoncer à ma volonté de demander à la population un troisième mandat comme député de Rimouski à l'Assemblée nationale, une fonction si précieuse à mes yeux, si chère pour moi. Je ne serai pas candidat aux prochaines élections générales au Québec et ça me déçoit profondément. Je serai clair: il n'y a aucun lien entre cette décision et une potentielle présomption quant à l'issue de cette affaire», déclarait-il le 3 mars, en annonçant, à contrecœur, qu'il mettrait un terme à sa carrière politique à la fin du présent mandat.
Rien n'empêche un élu de siéger à l'Assemblée nationale même s'il fait l'objet d'accusations criminelles. Jusqu'à la fin de la session parlementaire, le 10 juin, il aura droit à trois questions et une déclaration en Chambre par cycle de 10 séances.
Il n'a pas donné suite à une demande d'entrevue.