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La GRC et les procureurs de la Couronne se sont rendus à Dauphin mardi pour annoncer la nouvelle en personne aux familles de 17 victimes de l'accident.
La GRC et les procureurs de la Couronne du Manitoba ne porteront pas d'accusations contre le conducteur d'un autobus impliqué dans une collision avec un semi-remorque en 2023.
La décision a été annoncée mercredi matin lors d'une conférence de presse tenue par la GRC du Manitoba.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
«En tant qu'enquêteurs, nous espérions pouvoir expliquer ce qui s'est passé, et c'est pourquoi nous faisons ce que nous faisons. Mais dans ce cas, nous ne pouvons pas dire pourquoi l'autobus s'est engagé dans l'intersection ce jour-là alors qu'il n'était pas sûr de le faire», a déclaré le surintendant Rob Lasson, officier responsable des services des crimes majeurs de la GRC du Manitoba.
L'accident s'est produit le 15 juin 2023, près de Carberry, au Manitoba, alors qu'un autobus transportant un groupe de personnes âgées de la région de Dauphin se dirigeait vers un casino.
Dix-sept personnes sont décédées à la suite de l'accident.
Les agents ont précédemment déclaré que le conducteur du semi-remorque avait la priorité.
M. Lasson a déclaré que la GRC avait constitué un «dossier d'enquête complet» à l'intention du procureur de la Couronne. Sur la base de son examen, aucune inculpation n'est autorisée en relation avec l'accident.
«Je dois dire qu'il s'agit d'une collision très tragique, qui s'est produite en raison d'un choix fait par le conducteur de l'autobus. Cependant, nous ne pouvons pas prouver que ce choix était le résultat d'un acte criminel.»
Bien que l'enquête de la GRC ait été approfondie, M. Lasson a indiqué que les agents n'ont pas été en mesure de s'entretenir avec des témoins clés, car beaucoup d'entre eux étaient à bord du bus ce jour-là et sont décédés.
Il a noté que les données du téléphone portable du conducteur du bus ont été récupérées et ont confirmé qu'il n'y avait pas de messages texte ou d'appels entrants ou sortants au moment de la collision. «Il est très important que nous ayons pu, dès le début, obtenir des preuves de la caméra du tableau de bord du semi-remorque, dont nous avions déjà parlé. Cette caméra nous a permis de rassembler ces preuves et de montrer que le bus a roulé alors qu'il n'était pas en sécurité», a-t-il déclaré. «Il s'agit d'un élément de preuve essentiel et d'un tournant qui a permis d'apporter des réponses immédiates au public.»
M. Lasson précise que la police n'a toujours pas parlé au chauffeur du bus et qu'elle ne prévoit pas de pouvoir le faire pour des «raisons médicales». Par conséquent, elle ne dispose pas de son récit de la collision.
M. Lasson indique que la GRC et les procureurs de la Couronne se sont rendus à Dauphin mardi pour annoncer la nouvelle en personne aux familles et répondre à leurs questions. «Comme les familles, la journée d'aujourd'hui suscitera des émotions variées. Tout cela est très compréhensible», a-t-il déclaré.