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Le gouvernement souhaite obtenir de ces consortiums un premier jet de ce que pourrait être le futur 3e lien.
Le gouvernement du Québec a lancé vendredi un appel d'intérêt auprès de consortiums internationaux pour la construction du 3e lien entre Québec et Lévis.
Le gouvernement souhaite obtenir de ces consortiums un premier jet de ce que pourrait être le futur 3e lien. La signature du contrat est prévue en 2027, ont expliqué des représentants de son ministère lors d'une séance de breffage technique à Québec, vendredi.
Les intéressés auront 30 jours pour répondre à l'appel d'intérêt.
Avec cette première étape, Québec devrait être en mesure de présenter un concept de référence pour le 3e lien à l'été 2025.
Mercredi, Québec a accordé à CDPQ Infra le mandat de concevoir le futur tramway de la Ville de Québec.
Vendredi, le ministère des Transports n'a rien exclu, y compris la possibilité de construire la future infrastructure au centre-ville et d'y inclure des voies réservées au transport collectif.
Lors d’une conférence de presse, Mme Guilbault a souligné que le gouvernement avait «une démonstration» à faire auprès des citoyens de la région de Québec pour prouver qu’on est «résolument engagé» vis-à-vis le projet. «Les gens ont besoin de faits probants pour pouvoir croire qu’on va le réaliser et aujourd’hui c’est une première étape très très concrète. Quand tu vas sur le marché international, tu mets un peu ta crédibilité en jeu», a ajouté la ministre.
D'ailleurs, cette infrastructure pourrait être un pont ou un tunnel sous le fleuve Saint-Laurent, a confirmé la ministre Guilbault, qui a dit vendredi comprendre le «scepticisme» dans la population compte tenu des «tribulations» qu'a connue le projet.
Mais, selon la ministre, le projet de troisième lien autoroutier Québec-Lévis aura franchi tellement d'étapes en 2026 qu'il sera pratiquement «irréversible» et le prochain gouvernement y sera lié.
Mme Guilbault n'a pas avancé une estimation des coûts du projet.
«Un retour vers le futur», a réagi vendredi le porte-parole de Québec solidaire en transports, Etienne Grandmont, tandis que le député péquiste Pascal Paradis a qualifié l'annonce du gouvernement de «fabulation» et de «poudre aux yeux».
La Coalition de l’Est, qui milite pour la création d’un lien interrives, a réitéré l’importance d’une telle infrastructure. «La volonté de construire dans le corridor Est, c’est ce qui a été annoncé en juin 2024. On ne doit pas se lancer dans d’autres études et continuer d’accumuler les cartables pour se retrouver au même point dans un an», a mentionné Alain Vallières, directeur général de Développement économique Bellechasse et président de Chaudière-Appalaches Économique.
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Avec des informations de Julien Denis et de la Presse canadienne