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Ex-inspecteur au Service de police de Montréal (SPVM), André Durocher estime que trop de causes se sont greffées au mouvement des camionneurs et qu’on a perdu de vue le vrai but du mouvement.
Le jour s’est levé samedi sur un centre-ville d’Ottawa paralysé par la présence de centaines de poids lourds venus défier le gouvernement Trudeau et sa décision d’imposer la vaccination aux camionneurs qui transigent aux frontières avec les États-Unis.
Ex-inspecteur au Service de police de Montréal (SPVM), André Durocher estime que trop de causes se sont greffées au mouvement des camionneurs et qu’on a perdu de vue le vrai but du mouvement.
«À la base, le mouvement était une manifestation de la part de certains camionneurs indépendants. Vous remarquerez qu’au fil des jours se sont greffés un paquet d’organismes qui font en sorte qu’avec les camionneurs indépendants, on a perdu le Christ dans la parade. En fait, c’est devenu un prétexte», a-t-il commenté en entrevue au Fil 22 h, sur les ondes de NoovoInfo.
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Ancien policier et communicateur, et maintenant actif dans l’industrie du camionnage, André Durocher lance un conseil aux camionneurs : «Vous voulez faire un coup fumant, là ? Quittez les lieux d’Ottawa. Parce qu’actuellement, c’est rendu la manifestation d’un paquet d’amalgames de différents groupes qui, en fin de compte, veulent peut-être faire un geste spectaculaire et qui vont faire perdre la crédibilité à ces gens-là.»
Il comprend que les forces de l’ordre n’aient pas bloqué l’accès au centre-ville d’Ottawa, comme plusieurs le souhaitaient. Il s’agit, selon lui d’une question de droit d’expression. Les policiers doivent maintenant «essayer de prévoir l’imprévisible».
«Ce qui me préoccupe et qui m’interpelle comme citoyen, et je vais faire un coming out : moi, je n’ai pas de formation scientifique, je ne suis pas un médecin. Mais je regarde tous les reportages. Du côté des ''antivax'', de ceux qui disent qu’ils sont contre le vaccin et qu’on ne devrait pas avoir ça, je n’en ai pas vu un qui semble avoir une formation médicale. Ça m’interpelle beaucoup.»