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«Ce sont des faits hyper violents commis à répétition sur plusieurs femmes.»
Les peines à l’endroit des personnes reconnues coupables de violence conjugale sont-elles trop clémentes?
Le dossier de Daniel Curran, qui a purgé un an de prison pour avoir agressé trois femmes, a soulevé plusieurs questions chez nos collaborateurs, mercredi, lors de l’émission des Débatteurs du 22 Heures.
Ce texte a été rédigé par l’équipe du pupitre numérique de Noovo Info.
Aux yeux de l’analyste politique Antonine Yaccarini, il s’agit d’une peine plutôt mince pour les faits rapportés par les victimes dans le reportage exclusif de la journaliste Marie-Michelle Lauzon.
«Ce sont des faits hyper violents commis à répétition sur plusieurs femmes», a déploré Mme Yaccarini sur les ondes de Noovo Info.
Alors que Daniel Curran sortira de prison la semaine prochaine, ses ex-conjointes s’inquiètent de sa remise en liberté imminente.
«Je partage les inquiétudes émises par ces femmes. C’est très inquiétant de voir que cette personne va sortir de prison», a lancé Antonine Yaccarini.
L’expert en relations publiques a questionné l’avocate criminaliste Me Nada Boumeftah sur le plateau des Débatteurs du 22 Heures afin de savoir si une peine d’emprisonnement d’un an pour ces gestes était une chose «normale» dans le milieu judiciaire. «Je ne comprends pas», a renchéri M. Henriquez.
Me Boumeftah a expliqué qu’il «existe des fourchettes de peine applicables pour des types de crime en ce sens» et soutient que M. Curran ne sera pas relâché sans conditions. «Il y aura une probation, des interdictions de contact et de communiquer avec ses victimes», a-t-elle ajouté.
«Espérons-le», a répliqué Mme Yaccarini.
Selon l’analyste politique, en se confiant à Noovo Info sur les actes violents de leur agresseur, les trois femmes envoient ainsi un message clair aux autres victimes de violence conjugale: il faut dénoncer.
«Ça va permettre aux femmes de reconnaître les signes. Je salue le courage de ces femmes-là», a-t-elle conclu.
À voir dans la vidéo.