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«Dans tous les domaines, il y a énormément d’hébergements à construire.»
En 2021, le gouvernement de François Legault s’était engagé à construire davantage de maisons pour les femmes victimes de violence conjugale.
Ce texte a été rédigé par l’équipe du pupitre numérique de Noovo Info.
Il y a quelques semaines, on apprenait que la ministre de l’Habitation, France-Élaine Duranceau avait bloqué des projets en raison de coûts trop élevés.
Pour le collaborateur de Noovo Info, Luc Ferrandez, c'est une façon de gérer le budget face à toutes les demandes pour des logements spécialisés.
Par exemple, il existe aussi des besoins pour des hébergements pour les personnes sortant des centres jeunesse afin qu’elles ne se retrouvent pas à la rue, ainsi que pour les personnes aînées qui occupent des lits d’hôpitaux en attendant de se trouver une place.
«Dans tous les domaines, il y a énormément d’hébergements à construire, alors que la ministre dit: “je veux contrôler ces coûts-là”, ce n’est pas inusité», estime-t-il.
À l’heure actuelle, le gouvernement doit répondre à de nombreux standards pour la construction de ces hébergements pour les femmes victimes de violence conjugale.
Des moustiquaires à 1000$ chacun, un ascenseur pour l’accessibilité, la forme du bâtiment pour mettre les chambres à l’arrière – ce n’est «pas du luxe», mais ce sont des «normes», explique le collaborateur.
Ces normes font monter les coûts de construction, et limitent donc la nombre de logements qu’on puisse construire. Inversement, alléger ces normes pourrait permettre au gouvernement de construire davantage.
«Le besoin est immédiat [...] quand on veut s’assurer de se défendre contre toutes possibilités pour les 50 prochaines années, ça donne des projets, dans tous les domaines, qui sont dix fois plus chers», a soutenu M. Ferrandez.
Voyez la chronique complète de Luc Ferrandez dans la vidéo.