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La mise à jour économique de la ministre des Finances Chrystia Freeland a permis de faire le point sur la situation actuelle au pays, sans engagement supplémentaire pour le moment et, surtout, sans «carburer l’inflation» de 4,7 %, qui est déjà élevée. C’est ce qu’en retire la PDG de l’Institut du Québec, Mia Homsy, en entrevue avec Noémi Mercier au Fil.
«La ministre nous a dit : quand l’emploi va revenir à son niveau d’avant la pandémie, on va arrêter la stimulation économique et on va passer à des mesures à moyen terme, plus structurantes de relance économique, etc. On n’a pas vu cette deuxième partie-là. Il n’y avait absolument rien sur une vision économique ou une relance post-pandémique, on est vraiment dans le court terme», analyse Mme Homsy. «Je pense que c’était sage.»
Les dernières données de l’emploi montrent que nous avons retrouvé le niveau d’avant la pandémie, que le taux de chômage est revenu à 6 % et que les postes vacants sont en hausse.
«On a plus de revenus que prévu à cause de l’inflation. Les gens n’aiment pas ça, l’inflation, mais le gouvernement aime ça un peu parce que ses revenus, c’est le PIB nominal, donc quand il y a plus d’inflation, il y a plus de revenus.»
Il faudra maintenant attendre le budget, qu printemps, pour voir si se matérialiseront les 78 milliards $ d’engagements électoraux pris par Justin Trudeau durant la campagne qui a mené à sa réélection en septembre.