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Même si ce n'est qu'un début, le collaborateur de Noovo Info Yves Boisvert estime que cela permettra de faire progresser l'autonomie des peuples autochtones.
Une nouvelle entente-cadre «historique» a été conclue entre le Conseil des Innus de Pessamit, le gouvernement du Québec et Hydro-Québec.
Ce texte a été rédigé par l’équipe du pupitre numérique de Noovo Info.
Même si ce n'est qu'un début, le collaborateur de Noovo Info Yves Boisvert estime que cela permettra de faire progresser l'autonomie des peuples autochtones.
«On est encore loin d’avoir résolu tous les conflits. Il y a encore beaucoup de revendications et c'est très positif qu’on puisse faire ce genre d’entente», a-t-il ajouté au bulletin Noovo Info 17.
Cette signature est une première étape vers une entente finale de nation à nation qui doit être négociée ultérieurement. Québec prévoit le versement d'un montant de 45 millions de dollars au Conseil des Innus de Pessamit pour favoriser le développement économique et social de la communauté. Le reste de l'entente est à vocation économique et prévoit un partenariat dans les futurs projets d'énergie.
M. Boisvert soutient d'ailleurs que les négociations seront difficiles en raison des différentes visions au sein des communautés autochtones par rapport aux projets. «Ça ne peut pas être à l’unanimité partout et il y a des visions différentes. On verra ce qui va arriver avec ça», a-t-il dit.
Et, le ministre québécois responsable des Relations avec les Premières Nations et les Inuit, Ian Lafrenière, est bien conscient des enjeux liés aux négociations.
«Je suis présentement à proximité de la salle du conseil où les gens de la communauté vont être rencontrés parce qu’il y a beaucoup d’incertitudes. Dans une communauté comme Pessamit, c’est normal. Il y a eu des années de relations difficiles», a-t-il mentionné sur nos ondes.
Ce dernier veut d'ailleurs rassurer la communauté de Pessamit et expliquer les conditions qui seront respectées durant les négociations.
«On se fait un cadre, une base pour commencer négocier pendant 12 à 24 mois maximum afin d’arriver à une entente. […] Pendant les négociations on ne rehaussera pas le niveau du réservoir du barrage. Et, du côté des communautés, ils mettent de côté [temporairement] les poursuites contre le gouvernement et Hydro-Québec [...] le temps qu’on négocie», a dit le ministre Lafrenière au bulletin Noovo Info 17.
Voyez les interventions de Yves Boisvert et du ministre Ian Lafrenière dans la vidéo liée au texte.