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La spécialiste en politique américaine Valérie Beaudoin précise qu’il est présentement difficile de déterminer l’issue du vote, alors que les deux camps se partagent les intentions de vote.
Un vote important se déroule au Kansas, mardi, alors que les électeurs doivent décider si le droit à l'avortement demeure légal ou non dans l'État.
C'est le premier scrutin sur cette question depuis l'annulation par la Cour suprême des États-Unis de l'arrêt Roe contre Wade, qui garantissait l'accès à l'avortement.
«C’est l’objet de ce vote, [de décider] si on veut modifier la Constitution et possiblement rendre illégal l’avortement, ou la laisser comme elle est», a expliqué la spécialiste en politique américaine Valérie Beaudoin au bulletin Noovo Le Fil 17 animé par Michel Bherer.
Valérie Beaudoin précise qu’il est présentement difficile de déterminer l’issue du vote, alors que les deux camps se partagent les intentions de vote.
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«On est presque à 50-50. On est [toutefois] à plus grande majorité des gens qui veulent modifier la Constitution. L’argument de certains est de dire que c’est aux législateurs de décider, que ce n’est pas nécessaire que ce soit dans la Constitution et qu’on devrait plutôt passer une loi. Le problème, c’est qu’on est à majorité des républicains conservateurs au Congrès du Kansas.»
Près de 43% des électeurs privilégient de leur côté le statu quo. «Ce n’est pas une loi, comme c’est dans la Constitution de l’État, on a une protection qui est plus grande», a souligné Mme Beaudouin. «On ne peut pas aussi facilement décider d’avoir une loi qui va peut-être, dans quelques années, surpasser une autre loi. Il y a quand même une protection qui est intéressante.»
Selon la spécialiste en politique américaine, d’autres États prévoient également tenir un vote sur la législature entourant l’avortement. C’est par exemple le cas de la Californie, qui veut garantir le droit à l’avortement, du Kentucky et du Michigan.