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«Quand il n’y a pas de brigadier ou brigadière scolaire, c’est un enjeu.»
Bien que la tempête la plus importante de l’hiver a frappé plusieurs régions de la province dans la nuit de mercredi à jeudi, les écoles de Montréal sont demeurées ouvertes, à la surprise de plusieurs.
Plusieurs établissements scolaires avaient toutefois fermé leurs portes lors du dernier cocktail météo.
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En entrevue sur les ondes de Noovo Info, la chroniqueuse Geneviève Pettersen s’est donc questionnée sur les critères qui engendrent la fermeture, ou non, d’une école.
Mère de trois enfants allant à des écoles différentes, notre collaboratrice déplore le fait qu’on apprenne à la dernière minute s’il y a de l’école lors d’une tempête de neige.
«Dans la fermeture d’école, on pense beaucoup aux parents, à la sécurité des enfants, mais il ne faut pas oublier que le personnel enseignant. Ce ne sont pas tous les professeurs qui habitent près de l’école, il y en a qui viennent de très loin et ça complique les déplacements quand on a des conditions météo comme celles qu’on a connues ce matin», a expliqué Mme Pettersen, jeudi.
La chroniqueuse mentionne que le manque de communication des centres de services scolaires sur les réseaux sociaux rend la tâche difficile aux parents, alors qu’il n’est jamais simple de trouver cette information tant recherchée.
Mme Pettersen rappelle également que ce ne sont pas tous les élèves qui se rendent à l’école en prenant l’autobus, certains d’entre eux se déplacent à pied. Une chose qui est préoccupante lors des tempêtes de neige avec la présence des déneigeuses et des chenillettes à trottoir.
«Ça va très vite et c’est très inquiétant. Comme maman, c’est le truc qui me stresse et la visibilité aux coins de rue quand il n’y a pas de brigadier ou brigadière scolaire, c’est un enjeu», a-t-elle conclu.
À voir dans la vidéo.