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«J’arrive à Montréal : 45 minutes d’attente. Les valises qui traînaient partout. On vient pour prendre un taxi, c’est encore 45 minutes d’attente. Je veux prendre un Uber et c’était deux fois le prix.»
Le tourisme a bel et bien repris au pays, alors que de nombreux Canadiens ont choisi de s’envoler pour l’étranger et qu’inversement, des touristes ont choisi de passer leurs vacances en sol canadien.
Cet afflux ne vient cependant pas sans désagrément, comme l’a constaté l’homme d’affaires et collaborateur de Noovo Info François Lambert, qui a été marqué par la désorganisation régnant à l’aéroport Pierre-Elliott-Trudeau.
Voyez l’intervention de François Lambert dans la vidéo liée à l’article.
«J’étais en France et en Italie, où on parle du surtourisme. J’ai peut-être été chanceux, mais j’ai fait Milan, Florence et Paris, et je n’ai vu aucune attente nulle part», a-t-il relevé lors du bulletin Noovo Le Fil 17 animé par Marie-Christine Bergeron.
M. Lambert a toutefois rapidement déchanté en revenant à Montréal. «J’arrive à Montréal : 45 minutes d’attente. C’était le chaos, avec les valises qui traînaient partout. On vient pour prendre un taxi, c’est encore 45 minutes d’attente. Je veux prendre un Uber et c’était deux fois le prix», a-t-il déploré.
Selon l'homme d'affaires, de tels temps d'attente et une telle désorganisation sont inacceptables. «Tu arrives et tu es fatigué de vacances ou bien tu arrives en vacances, pour les touristes, et tu vois ça...», lance-t-il.
À savoir si une partie de la situation peut être attribuée au manque de personnel à disposition de l’aéroport, François Lambert jette plutôt le blâme à ce dernier.
«Le manque de personnel… Ça se planifie. Ça fait trois ans qu’on parle de pandémie, qu’on manque de personnel. À un moment donné, on ne peut pas toujours en manquer et toujours faire la même chose. On ne peut pas passer trois ou quatre ans à ne pas se réinventer», insiste-t-il.
François Lambert a toutefois tenu à tempérer sa mésaventure. «Je n'ai pas à me plaindre, j'ai eu un super beau voyage. J'aime le Québec, même si ça fait du bien de voir ailleurs parfois», a-t-il conclu.
Pour le segment intégral, visionnez la vidéo liée à l’article.