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Voyez le premier segment «Sans filtre avec Luc Ferrandez».
Le chef du Parti québécois (PQ), Paul St-Pierre Plamondon, a blâmé des journalistes samedi, après qu’un extrait où il commentait avec émotion des menaces de morts que sa famille et lui avaient reçues ait été diffusé malgré ses réserves.
Selon Luc Ferrandez, si l’intervention de «PSPP» était compréhensible, sa prise de position pourrait cependant être mal perçue.
L’ancien maire du Plateau-Mont-Royal commente l’actualité sur les ondes de Noovo Info du lundi au jeudi. Voyez le premier segment Sans filtre avec Luc Ferrandez dans la vidéo liée à l’article.
«Je le comprends de l’avoir fait, parce que ça va avoir des grosses conséquences, mais il a tort. Il est fâché parce qu’il est apparu comme larmoyant. C’est un gars qui veut faire la souveraineté, il va falloir qu’il passe à travers pas mal plus que ça», a soulevé M. Ferrandez.
Selon M. Ferrandez, le chef du PQ doit démontrer qu’il est en mesure de ne pas se laisser influencer par ce genre de commentaires.
Le collaborateur de Noovo Info a toutefois reconnu qu’une partie de la colère de M. St-Pierre Plamondon provenait du fait que sa famille avait été visée par les menaces. «Je suis sûr que si c’était juste lui, ça ne l’aurait pas touché tant que ça. Il a pensé à ses enfants, à sa femme et ça l’a touché», a-t-il soulevé.
Le chef péquiste avait confirmé vendredi que sa famille et lui ont fait l'objet de menaces de mort et qu'une personne a été arrêtée par la Sûreté du Québec.
L'annulation de sa présence au conseil général du Bloc Québécois, ce samedi à Québec, a ensuite été annoncée.
Son discours et sa mêlée de presse ont été annulés, avait indiqué le PQ dans un communiqué vendredi soir sans plus de détails.
Dans une publication sur Facebook, diffusée samedi matin, M. St-Pierre Plamondon a déploré que les journalistes l'aient questionné au sujet de ces menaces, dont l'existence a été rendue publique d'une façon qu'il ignore.
«Les journalistes présents ont été informés par mon équipe que je ne voulais pas aborder la question des menaces que j’ai reçues, car c’était toujours très difficile pour ma famille et que je n’étais pas en mesure d’ajouter quoi que ce soit. Ils l’ont fait pareil, sans égard à ma situation», a -t-il écrit, disant qu'il est devenu «très émotif» lors de sa première réponse à ce sujet.
Pour l’intervention intégrale de Luc Ferrandez, voyez la vidéo.
Avec de l'information de La Presse canadienne.